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30 août 2015

L'auteure de "Et si...", se livre sans tabous !



Chers lecteurs, 

Je souhaiterais vous présenter Marie C., ce p’tit bonhomme, écorché vif d’un mètre quatre vingt comme elle se définit elle-même.

Dans cette interview, l’auteure de la nouvelle « Et si… » se livre sans tabous. Elle nous raconte les difficultés qu’elle a rencontrées lorsqu’elle s’est mise à l’écriture. Avec simplicité, elle met en garde les nouveaux auteurs mal préparés et nous explique pourquoi elle n’a jamais écrit de roman.

Découvrez vite ce que cette femme étonnante et entière a à nous dire sur ses projets et ses passions.
« Et si… » est disponible gratuitement en téléchargement en bas de cette page.


Marie C., qui es-tu ?
Je dirai que je suis une écorchée vive qui s’est cherchée pendant pas mal de temps. De nature curieuse et aimant l’investigation j’ai toujours voulu être flic, détective privé ou agent secret, mais pour l’heure, j’aime rire, pleurer et chanter aussi. Je crois bien que c’est que je sais faire de mieux d’ailleurs !
Au-delà de ça, je viens d’avoir 40 ans, l’âge de la maturité soi-disant. Pourtant je ne suis pas une femme vraiment épanouie, j’attends mon heure. Accomplie… probablement ! Mais je sais ce que je veux et ce que je ne veux plus c’est déjà bien…

Comment l’envie d’écrire t’est venue ?  
L’idée de me lancer dans l’écriture est venue quand j’ai fait partie du Jury « Prix du meilleur Polar » dans le « Cercle Le Point ».
L’objectif était de lire 12 polars dans l’année envoyés directement par la maison d’édition et de faire un résumé ainsi qu’une critique en quelques lignes autour de ces livres. À mon goût 1 ou 2 romans pouvaient sortir du lot peut-être, mais aucun ne m’a transcendée au point d’élire le meilleur polar. D’ailleurs le livre gagnant n’était pas dans ma cible.
Cette expérience a été enrichissante. Je n’ai pas eu de frisson et ai trouvé le suspense assez pauvre. Peut-être suis-je blasée de mes lectures ? Peut-être que j’en attends toujours plus depuis le temps que je lis des polars. Finir un livre en restant sur sa faim ou attendre les montées d’adrénaline m’ont donné envie de passer de l’autre côté : celle qui écrit et non plus celle qui lit.
À partir de ce moment-là, je me suis dit : tiens pourquoi pas moi ?


Comment passe-t-on de l’envie d’écrire à l’acte ?
J’écris si l’on peut dire depuis trois ans, mais de façon sporadique.
Avec toutes les influences et cette boulimie autour de tous les différents univers et style qu’offrent les romans, je ne pouvais pas rester passive. Je ne voulais plus être spectatrice, je voulais à mon tour être actrice, à ma façon bien entendu. C’est parti d’un défi avec une amie, on s’est dit : et pourquoi pas nous ? et la seule réponse a été : OK, chiche ! on écrit un livre ! surtout quand pour ma part, certains Best-Seller n’en avaient pas le mérite. Prétentieux ? Non je ne crois pas, aujourd’hui le lecteur est de plus en critique et donne son avis. C’est lui qui fait vivre les auteurs.
Alors pour moi un livre qui ne m’a pas plus et qui arrive meilleure vente c’est juste un mauvais choix !

 « Et si… » est ta première nouvelle ?

« Et si » n’est pas ma première nouvelle, mais est une des plus abouties, car elle a été écrite pour un concours. Nous devions écrire un polar où les 1ère et dernière phrases étaient imposées. J’ai voulu relever le challenge.
As-tu écrit un roman ?

Oui et j’en avais commencé un. Un ersatz de polar où je m’essayai un peu à l’écriture. J’ai balancé dans le shaker différents ingrédients du polar : un flic looser sous cocaïne dans un village paumé où une série de meurtres surviennent en pleine canicule dans le Colorado et puis, en le secouant et surtout en le relisant ça a donné quelque chose d’insipide. Ce que j’appelle moi un torche-cul. Je l’ai fait lire et il s’est avéré que ce n’était pas vraiment structuré. Je cherchais absolument à raccrocher des bouts de personnages autour d’une histoire qui n’en était pas vraiment une. Je me suis acharnée et entêtée à partir sur un projet trop énorme. Cela m’a pris du temps à réaliser qu’écrire un roman n’était pas fait pour moi ne sachant pas tenir une histoire sur le long terme. J’aime bien quand ça va vite. Je me lasse trop rapidement des choses dans la vie. Je n’ai pas su tenir la distance sur un projet comme celui-ci. Je ne vous cache pas que ça a été une déception, on se dit que finalement que l’on n’est pas capable ou que l’on n’est pas fait pour ça. Que finalement, on restera lecteur. L’écriture n’est pas simple et n’est pas une fin en soi, ça se travaille tous les jours. On peut être habité par ses personnages, les accoucher, les faire vivre ou mourir oui, mais le concrétiser sur papier est une autre histoire. C’est con, mais j’ai passé un an à me remettre de cette expérience ratée.
Et puis un jour mon amie m’a dit : pourquoi tu n’essayes pas d’écrire une nouvelle ? C’est plus court, plus rapide et en ce moment il y a des concours qui peuvent te plaire. Après mûre réflexion, je me suis essayée à participer aux concours où je n’ai rien gagné d’ailleurs à proprement parlé, mais où j’ai regagné en confiance, ce qui m’a permis également de trouver mon style. D’ailleurs, je préfère le côté dynamique d’une nouvelle où l’exploration de différents décors, personnages et style peut être multiple. J’ai sorti : pour « le meilleur et pour le pire » qui est bien glauque et il faudrait que je retravaille prochainement « un moment d’égarement » (le prologue de mon livre).
Comment procèdes-tu lorsque tu écris ? Tu fais un plan ? Tu peaufines ton histoire avant d’écrire ou au contraire, tes doigts glissent sur le clavier comme une évidence ?

Pour le roman, j’avais construit une usine à gaz pour m’y retrouver avec tous les personnages. C’est un livre dans un livre avec toute la documentation qui va avec. Que ce soit sur des rapports d’autopsie ou des rapports balistiques, forcément il faut que ça sonne vrai tout ça. Le côté réaliste des scènes doit obligatoirement être détaillé et précis. Internet pour ça est une vraie mine d’or qui m’a fait voyager ; ne pouvant pas faire de nombreux aller-retour dans le Colorado.
Depuis que je suis passée aux nouvelles, je laisse mon esprit s’évader un peu plus et attache moins d’importance à tout construire. Je déroule au fur et à mesure l’histoire en prenant juste quelques notes par-ci par-là.
La plupart du temps mon inspiration me vient d’une musique. Je choisis un décor, un nom de personnage et une situation insolite et hop là c’est parti ! Je dois avouer que c’est plus éclatant que le roman qui dure et qui dure et où je n’en vois pas le bout du tunnel.

 As-tu d’autres projets d’écriture ?

En ce moment même ! Sans doute parce que c’est l’été, mais aussi parce que mon voyage à New York m’a donné envie d’écrire à nouveau. Je prépare une nouvelle policière qui s’appelle : « Tu peux dormir tranquille maintenant » basée encore et toujours sur le glauque bien entendu, car, vous l’aurez compris : c’est ce que j’aime. Une histoire de flic pourri légèrement psychopathe sur les bords, mais je n’en dis pas plus ! Suspense…

Quels conseils donnerais-tu aux écrivains en herbe ou ceux qui veulent se lancer ?

Des conseils ? En tant qu’amateur, je dirai surtout de bien réfléchir avant de se lancer dans quoi que ce soit. De bien mesurer s’ils sont capables de tenir la distance dans le temps. Et de garder le même rythme d’écriture. Écrire un livre c’est véritablement un bébé à élever par excellence. C’est un investissement, une implication. C’est pas mal de fatigue aussi, car on a une vie avant celle de l’écrivain : la vie professionnelle et familiale où la gestion du temps est une maitrise et dans mon cas cela été la course au temps. Alors on devient vite noctambule. Le lundi on écrit, on se relit le mardi et on constate que ça va plus. Des blacks out à gérer et des manques d’inspirations peuvent venir tuer le projet et couper la motivation. L’envie ne doit jamais nous quitter. Quand elle est là, il faut savoir l’entretenir et surtout la garder.



Où peut-on lire tes écrits ?

Mes écrits pour l’instant ne sont pas publiés loin de là, car beaucoup de travail est nécessaire notamment la relecture et la réécriture. Je pense peut-être à un recueil de nouvelles. Mais le fait de vous avoir parlé de mon premier projet non abouti m’a donné l’idée reprendre un jour l’écriture de mon roman. Car quand on s’attache à un de ses personnages, il est très difficile de le lâcher, alors qui sait, peut-être qu’un jour mon inspecteur reprendra du service…


Marie, quels sont tes livres de chevet et tes films préférés ?

J’aime le polar, le thriller psychologique, la criminologie, la médecine légale, la psychopathologie et les tueurs en série. Et plus particulièrement quand les intrigues se passent aux États-Unis. Je lis Maxime Chattam — la Trilogie du Mal —, Jean-Christophe Grangé  La Ligne Noire —, Franck Thilliez, Caryl Ferey — Haka, Utu  et Zulu –, mais aussi Val Mac Dermid, Mo Hayder, Mickael  Connely, R.J. Ellory et James Ellroy. Et pour finir, j’ai beaucoup aimé les deux derniers polars primés du « Quai des Orfèvres ». J’ai aussi une affection particulière pour Stéphane Bourgoin.

En ce qui concerne les films j’aime beaucoup les réalisateurs tels que Clint Eatswood, Martin Scorcese, Francis Ford Coppola, Ben Affleck où des flics sont mis en scène et plongés dans des univers mafieux. J’aime beaucoup cette ambiance. Le reste est basé essentiellement sur des séries américaines : type les Experts Las Vegas, Miami, Manhattan, Unités Spéciales, Brigade Criminelle, Esprits criminels, Murder… Et au cas où vous me demanderiez pour la série Dexter, je n’ai pas vraiment aimé la série filmée, mais ai nettement préféré le livre.

Je vous invite vivement à découvrir la nouvelle "Et si..." de Marie C. qui vous pourrez lire gratuitement : ICI

Bonne découverte et bonne lecture,
sOnia

26 août 2015

Article paru chez "Les chroniques d'Holly" concernant "La douleur des sentiments"

Chers lecteurs, 

L'aventure articlesque continue... mais cette fois-ci, la chroniqueuse de "Les chroniques d'Holly" me met en lumière ! et ça, je savoure ! 

Mais qui est Holly ? 

Holly
Une fan inconditionnelle d'Audrey Hepburn que l'on voit un peu partout sur son blog. Elle a vécu en Angleterre (et ça j'adore), a beaucoup d'humour (bon point aussi) et est même disponible pour lire une auteure méconnue du public et qui plus est autoéditée ; en un mot, elle a bien voulu lire mon roman et en faire un article (et ça je surrrrrkiiiiiffff).

Sur son blog, elle nous propose de lire les articles dédiés au film et livres qu'elle a lus, aux spectacles qu'elle a vus mais aussi des chroniques sur la beauté et plein d'autre chose.

"Les chroniques d'Holly", c'est avant tout un blog multi-culturel ! 

Voici de petits extraits pris au hasard dans l'article (c'est pour vous donner l'envie de tout lire) :
"Contrairement à ses homologues américains et britanniques, elle utilise des mots plus … recherchés".
Et...
"Désormais, il n’y a pas qu’Emma Mars (pardon, Frédéric) dans le registre français. C’est soft et léger. Ça change et c’est une bouffée d’air frais".
Mais aussi...
"Un roman contemporain dont on devine bien évidemment la fin avec des scènes épicées bien plus soft que les romans de New Adult ou autre Mummy Porn. Une jolie réflexion sur l’amour et les sentiments que cela inspire".

Si vous souhaitez lire l'article (et il faut le lire), c'est ICI

Mais "Les chroniques d'Holly", c'est aussi un Webmagazine culturel qui s'intitule "Madly Girly Geekly", à voir absolument : ICI

 
Le webmagazine culturel



Bref, vous l'aurez compris,
on ne s'ennuie pas avec Holly ! 



24 août 2015

"Le sourire des femmes" de Nicolas Barreau

Voici un roman très agréable à lire.

La particularité de ce livre est qu’il comporte de grandes similitudes avec "La douleur des sentiments"… 

Autre coïncidence : l’un des protagonistes se nomme André Chabanais, comme la célèbre maison close de luxe parisienne ; ce qui me ramène à ma nouvelle « Jamais sur les lèvres ».
De plus en plus étrange...

Et pour finir : toutes les actions se déroulent dans le cœur de Paris, et pour ceux qui me connaissent, Paris reste tout même une ville que j’aime par-dessus tout..

Hummmmm... c'est pas net tout ça, à croire que l’auteur a tout bonnement spolié mon propre roman.

MAIS JE PLAISANTE évidemment, même si les points cités précédemment sont exacts, ils restent de simples et pures coïncidences ! 
Cela dit, je ne suis pas restée indifférente face à cette histoire et j’ai surtout eu envie de savoir comment André Chabanais allait s’en sortir face à une Aurélie Bredin, tenace et déterminée.

Mais revenons à l’histoire...

RESUME - "LE SOURIRE DES FEMMES"

Les coïncidences n'existent pas ! Aurélie en est convaincue depuis qu'un triste vendredi de novembre, éplorée suite à une rupture, un roman lui a redonné goût à la vie. À sa grande surprise, elle y apparaît, ainsi que son propre restaurant, Le Temps des cerises, un charmant bistrot du 6e arrondissement. Intriguée, Aurélie tente d'entrer en contact avec l'auteur –; un Anglais réfugié dans son cottage et peu enclin aux échanges avec le monde extérieur, selon sa maison d'édition –; et se heurte à un mur, de la part notamment d'André, l'éditeur revêche de cette traduction.

Mon avis 

L’histoire est bien menée, même si parfois j’ai trouvé quelques scènes un peu trop simples ou évidentes. Je reste toutefois sur ma faim concernant la fin de l’histoire que je ne trouve pas assez travaillée ou trop rapide à mon sens. J'aurais préféré plus de drame, plus de remous, plus de Je ne sais quoi. Je n’arrive pas à savoir exactement mais il manquait quelque chose.

Cela dit, ce roman reste tout de même un livre très agréable à lire et je pense que je lirais avec plaisir "Tu me trouveras au bout du monde" du même auteur. 

"Le sourire des femmes" a été élu "Prix des lecteurs 2015" et est Best-Seller international.
Rien que ça ! 

Bonne découverte et bonne lecture, 

Sonia



20 août 2015

Article paru chez "Le monde enchanté de mes lectures" concernant "La douleur des sentiments"

Chers lecteurs,

Poursuivons l'été avec un article paru sur le site "Le monde enchanté de mes lectures". 

J'ai contacté les chroniqueuses pour leur proposer de découvrir "La douleur des sentiments" et c'est avec bonheur que je vous invite à lire l'article réalisé par Alouqua, une des cinq chroniqueuses du blog.

C'est qu'elles sont bien organisées ces filles !
Leur site a été créé et mis en ligne en décembre 2014 et la particularité du blog est d'avoir chacun un univers bien à elles.

Alouqua (tout styles littéraires)
Ankha Soune (mangas)
Amel33 (littérature saphique) 
Emmadeva (romance)
Eloradana2303 (tout styles littéraires)

"Une jolie histoire à découvrir si vous êtes amateurs de romance, sans oublier le côté un peu érotique de certains passages.
Pour ma part, j'ai passé un très bon moment en leurs compagnies"...
Pour lire la suite de l'article d'Alouqua, c'est par : ICI

Bonne lecture, 
sOnia

13 août 2015

Comment lire « La douleur des sentiments » sur sa tablette ou son téléphone ?




Chers lecteurs,

Certains d’entre vous hésitent à acheter « La douleur des sentiments » en version numérique car ils pensent devoir se munir obligatoirement d’une liseuse Kobo ou Kindle. A quoi, je réponds : non pas forcément ! Hey toc.
Je lis dans leurs yeux à cet instant précis de l’admiration (enfin c’est ce dont je me persuade)… ils sont surtout étonnés que je sache, étant une piètre geekette, faire ce genre de chose.

Alors pas de panique, suivez mes conseils et tout se passera bien. 

1 –  Munissez-vous de votre téléphone ou de votre tablette.

2 – Téléchargez ensuite l’application Kindle ou Kobo via le téléphone ou la tablette.
3 – Créez votre compte (sauf si vous en avez déjà un de créé)
4 – Depuis l’écran d’accueil de l’application Kindle ou Kobo, recherchez « La douleur des sentiments » par exemple :)
5 – Achetez le ou commandez un extrait ; pourquoi pas, toujours pratique en cas d'hésitation mais bon, vous n'achetez pas un appartement non plus ! 
5 – C’est instantané : pas besoin d’attendre la livraison
6 – L’appareil synchronise le tout
7 – Lisez et savourez ! 

Astuce, on peut aussi acheter directement via un pc et se faire livrer instantanément sur son téléphone portable ou sa tablette en synchronisant la bibliothèque installée sur le support de votre choix.

Voici ce que ça donne via un PC :

SUR AMAZON


On cherche le roman 
Amazon demande sur quel support l'envoyer. Il suffit de suive les instructions


SUR KOBO


On cherche le roman

On achète et on télécharge via votre compte

Kobo vous dit ce qu'il faut faire











Des questions ou plus d’aide : KINDLE ou KOBO

Sinon, vous pouvez aussi acheter le format POCHE...


Heureusement que je suis là :)

12 août 2015

Nouvelle érotique "Libération" de Fenris, gagnant du concours VSD/WLW.


Chers lecteurs,


Il y a quelque temps, j'ai participé à un concours de nouvelle érotique pour VSD via le site communautaire d’écrivains "WeLoveWords", sur lequel j'y publie également mes nouvelles et quelques extraits de mon roman. 

Malheureusement, je n'ai pas gagné mais vu que je suis bonne joueuse, j'ai décidé de vous faire partager cette lecture. 

Fenris, c'est sous ce nom que l'auteur publie ses textes sur WLW, a écrit cette jolie nouvelle pleine de finesse et d'élégance. C'est une très belle histoire dont l'érotisme est écrit de façon, presque comme une caresse sur la peau. Et pour couronner le tout, c'est excellemment bien mené.  

Cette nouvelle sera publié courant septembre 2015 dans le magazine VSD parmi 11 auteurs prestigieux. 

Pour découvrir sa nouvelle : "Libération"

Pour découvrir tous les textes de Fenris : ICI

Bonne lecture, 
Sonia


11 août 2015

"Murmures confidentiels" disponible maintenant sur Kobo

Chers lecteurs,

Vous l'avez demandé ! Hey bien voilà qui est fait !

"Murmures confidentiels" est à présent disponible en version numérique sur KOBO au prix unique de 0.99 euros.

Plongez dans la peau d'un transformiste quelque peu déroutant. Entre schizophrénie et jeu de rôle, il n'y a qu'un pas pour sombrer dans la folie...
Je ne suis rien. Rien qu’une silhouette claire, ce soir-là, à la terrasse d’un café. Mon enveloppe charnelle va laisser place à cet être qui m’habite depuis des années et que je n’ai jamais véritablement quitté. Je repose le verre vide sur la table. Tu ne le sais peut-être pas, mais j’aime bien m’envoyer quelques verres de rhum blanc avant d’assurer ma métamorphose...
Pour lire la suite, rendez-vous sur Kobo : ICI

Bonne journée,
Les chApitres de sOnia

5 août 2015

ChrOniques d'Auteure : comment écrire une nouvelle ?


Chers lecteurs, pour cette rubrique "ChrOnique d'Auteure", je vous propose de lire un article sur ce que vous devez savoir si vous souhaitez écrire une nouvelle. 

Pourquoi écrire une nouvelle ? Je dirai que c'est un très bon exercice si vous pensez que de se lancer dans l'écriture d'un roman est trop long ou un challenge inatteignable. 

Sachez qu'il y a plusieurs règles à respecter (dans le désordre, j'en conviens mais on s'y retrouve vite) : 


1 - La nouvelle est un récit court et rythmé. Il faut captiver le lecteur dès le premier paragraphe. Il faut lui donner envie de lire la suite. 

2 - L'intrigue est essentielle et la chute souvent inattendue. Elle se doit, de manière générale, d'être percutante voire aussi intrigante et/ou laisser planer le doute.

3 - Les protagonistes sont peu nombreux. Le lecteur doit savoir comment ils sont, qui ils sont et ce qu'ils font là, à virevolter entre les lignes, assez rapidement (sauf si vous voulez garder le suspense à cause de la chute). Mais les actions ne doivent pas tourner autour de plusieurs personnages principaux.
A retenir : le ou les protagonistes peuvent aussi ne pas avoir de nom, de métier, d'identité ou au contraire être décrits intégralement. Il n'y a pas de règles car tout dépend de ce que vous écrivez. 

4 - La nouvelle doit se lire de préférence en une seule séance et si la chute est excellemment bien écrite, elle devrait donner envie au lecteur de la relire une seconde fois pour savoir où il a perdu le fil ; et là, c'est gagné !

5 - La fameuse chute : l'histoire peut avoir aussi une fin gaie, heureuse, triste, malheureuse ou en suspend, laissant le lecteur imaginer la suite. C'est frustrant mais bien écrit, le lecteur ne vous en voudra pas. 

6 - Il doit y avoir une seule intrigue ou action unique sinon le lecteur se perd. 

7 - Le style narratif dépendra du rythme que vous voulez donner à l’histoire. La nouvelle peut-être écrite au présent ou passé simple, à la première ou 3ème personne, c'est à vous de décider.

8 - Combien de signes ? ou de pages ? Je dirai personnellement qu'une nouvelle peut aller entre 2 pages A4 à une bonne quinzaine mais non ça ne fait pas peur. En revanche, ce n'est pas parce qu'elle fait "juste" 2 pages que l'exercice est plus facile que si elle en faisait 10.

UN RECAP ? allez...


1
Le décor, les personnages, l'ambiance et les lieux sont posés

2
Humm, là il se passe quelque chose de bizarre, d'intrigant ou de rigolo.
Les personnages s'affolent.

3
Le personnage rentre en action, il est content ou pas content
ou les deux mais il faut quand même trancher.

4
Action... et chute ! 
Ca vous apprendra !

5
Fin "dis donc, je ne m'y attendais pas, il est fort ce nouvelliste" 
ou
"oh j'aurais bien aimé connaitre la suite... mince !"

Et si le lecteur, assis sur son canapé, termine l'histoire le souffle haletant, le cœur brisé, les larmes aux yeux, la bouche sèche, le corps tremblant ou alors rêveur, amoureux, passionné, intrigué, désarçonné... bref, si le lecteur est aux anges alors vous aurez réussi votre nouvelle. 


C'est bon pour vous ? alors à vos claviers !

Un dernier petit conseil avant de vous laisser : challengez-vous : participez aux nombreux concours de nouvelles.
Liste des concours 2015-2016 : ICI



Je vous invite à lire ou relire mon article "Petit guide pour futurs écrivains" dans lequel vous pourrez trouver quelque conseils et petits plus sur l'écriture en général : ICI

Pour lire mes nouvelles : c'est ICI

Tous les textes, nouvelles, articles, chroniques et le guide sont la propriété du blog "Les chapitres de Sonia" et de Sonia Dron.
Ils sont le fruit d'un long travail, c'est pourquoi je vous demanderai de ne pas les copier ni de les diffuser sans mon accord préalable.