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Petit guide pour futurs écrivains - De l’écriture à la publication en passant par la promotion.


Vous souhaitez écrire un roman,
mais vous ne savez pas comment vous y prendre ?

Vous avez un roman dans votre tiroir
et vous ne savez pas quoi en faire ?

Mais la passion de l’écriture vous habite,
vous hante ?

Alors, lancez-vous pour de vrai !
Mais pas de n’importe quelle façon.


Chères (futures) écrivaines, auteures, autrices, romancières,
Chers (futurs) écrivains, auteurs, romanciers,
Chères (futures) autoéditées, autopubliées, auteures indépendantes,
Chers (futurs) autoédités, autopubliés, auteurs indépendants,

Peu importe comment vous vous qualifiez et surtout, laissons les débats de côté pour savoir si un auteur autoédité, autopublié ou indépendant fait la même chose. En tant qu’auteur en herbe, on se pose constamment un tas de questions sur l’avant et l’après : y a-t-il une organisation spécifique ? Par où commencer ? Existe-t-il des logiciels d’écriture ou une méthode particulière ? Quel style employer ? Comment protéger ses écrits ? Et les maisons d’édition dans tout ça ? Que penser de l’autoédition ? Existe-t-il des pièges à déjouer ?

Bref, beaucoup de questions qui ont le don de vous gâcher l’existence, alors que vous n’avez pas encore écrit une seule ligne.

Je vous propose, à travers ce « Petit guide pour futurs écrivains » de répondre à vos questions et de vous aiguiller le plus possible.

Mais gardez à l’esprit que le plus important à retenir, c’est d’écrire avec votre cœur et toujours avec autant de passion. N’oubliez jamais que ce que vous faites représente un énorme travail et d’investissement. Ne le négligez pas, sinon cela se ressentira dans vos écrits.
                                                                                                         
Bonne lecture,
Sonia Dron


Vous avez encore quelques réticences ?

Alors que vous débordez d'imagination, les idées fusent, vos doigts frétillent..., mais vous n’osez toujours pas ! Je vous vois déjà venir, vous vous trouvez toutes les excuses du monde pour ne pas franchir le pas. Pas de chance ! J'ai des arguments afin de contrer vos objections.
Vous ne me croyez pas ?

Je vous imagine me dire, sûr de vous :

Je ne sais pas écrire, je ne suis pas doué 
! Qui vous l'a dit ? 

Je fai baucout de photes d'ortografe
! Comme beaucoup d'entre nous
! Faites vous relire par des personnes plus à l'aise avec le sujet
! Il existe des correcteurs professionnels

J'ai peur du jugement de mon entourage
! Vous n'êtes pas obligé de leur dire ou de leur faire lire ce que vous écrivez
! Écrivez sous pseudo
! Ce projet est à vous. Aucune obligation de le partager si vous ne le sentez pas

Se faire éditer est tellement dur...
! Il n’y a pas que de grandes maisons d’édition, il en existe aussi des petites
! Aujourd’hui, il y a l'autoédition
! et des prestataires qui peuvent vous accompagner

Je suis seul, j'ai peur de ne pas pouvoir y arriver
! Vous n'êtes jamais seul
! Dites-vous qu'il existe beaucoup de personnes dans votre cas 
! Intégrez des groupes sur les réseaux sociaux
! Ensuite, échangez, rencontrez-vous entre auteurs
! Rien n'est interdit, tout est possible 

Comment dois-je procéder ? Et ensuite, que se passe-t-il ?

! Une seule réponse : "Petit guide pour futurs écrivains"




Le matériel
Stockez vos écrits et documents
Créer ses personnages (exemple à télécharger)
Construction du roman
Ecrire : quelques règles importantes
Ecrire une nouvelle - les codes à respecter
Manque d’inspiration… que faire ?
Lecture, correction, réécriture, relecture…
Votre livre est terminé, et maintenant ?
Protection, statut, fiscalité, droits et devoirs de l'auteur 
Maisons d’édition
Autoédition : pour qui ? pourquoi ?
Format : papier ou numérique ?
La plateforme d'autoédition : le géant Amazon
La plateforme d'autoédition : Rakuten Kobo by Fnac
Le marketing direct, la communication, la promotion, les dédicaces
Réseaux sociaux, communautés et sites
Votre blog/les blogs
Blogs, groupes et sites d'aide à l'écriture
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Le petit guide disponible au format PDF imprimable et ebook



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Le matériel

Imaginez-vous…

Au café du coin, accompagné d’un Perrier bien frais, d’un chocolat chaud ou d’un verre de vin (à consommer avec modération).

Dans un parc, allongé sous un arbre fruitier vous protégeant du soleil ou assis sur un banc.

Installé confortablement sur votre canapé avec votre plaid, au coin de la cheminée.

Au bord de la piscine, les pieds dans l’eau bleutée.

Peu importe l’endroit ou la façon dont vous écrirez, au final, vous aurez besoin d’un support.

Même si vous écrivez un roman historique qui se passe au début du siècle dernier, vous serez obligé de l’écrire sur un ordinateur, même si au préalable, vous l’avez écrit manuellement. 

CHOISIR LE(S) SUPPORT(S)

!  Un petit netbook que vous pourrez emmener partout : en vacances, en week-end, au
café, dans le train, au parc pendant vos pauses méridiennes au travail...

 !  Un ordinateur portable ou de bureau 15, 17 pouces ou plus, avec ou sans écran additionnel.

 !  Une surface ou un pc hybride avec son stylet et son clavier détachable. Vous pouvez corriger, relire, barrer, entourer des mots ou phrases directement sur la tablette avec le stylet ! C’est hyper pratique.

ET PUIS AUSSI

Un carnet (voire plusieurs) et un stylo 
Pourquoi plusieurs carnets ?
Pour en mettre un dans chaque sac pardi ! surtout pour les filles. Même à notre époque, certaines générations, plus vieilles dont je fais partie, continuent de prendre des notes manuellement. C’est aussi plus simple lorsque vous devez faire un petit croquis ou une frise
chronologique (très utilisée notamment lorsque vous souhaitez avoir un visu sur la concordance des dates de naissance de vos personnages ou une situation qui peut se dérouler sur plusieurs jours, mois ou années).

Jetez-y toutes vos idées mêmes les plus stupides ou saugrenues. Ce carnet est le vôtre.
@ Astuce : ayez toujours un stylo, un carnet ou quelques morceaux de papier sur votre table de chevet. Croyez-moi, même la nuit les idées fusent à mille à l’heure.

Un téléphone, une tablette 
Parfois, les idées surgissent de nulle part et là tout s’arrête. Vous êtes comme bloqué. Pas de panique, vous pouvez noter vos idées sur votre smartphone/tablette ou même, pourquoi ne pas enregistrer vos idées directement sur le dictaphone de votre téléphone ! Cela peut servir pour mettre le ton ou lâcher ses idées comme un genre de brainstorming. Quoi ! Un brainstorming ? Cela consiste à balancer toutes ses idées sur un support sans réfléchir. 

Un bureau, une chaise, un canapé, un fauteuil, vos genoux 
Peu importe ! Écrivez où vous voulez et à l’endroit qui vous inspire le plus, dans un parc, chez vous, devant la télé, il n’y pas de règle.   

Des Post-it, des feuilles, du scotch
Si vous avez de la place chez vous ou un endroit qui vous est réservé, vous pouvez également épingler aux murs vos idées, vos fiches personnages, la chronologie, des photos, des paysages… Attention aux yeux qui trainent surtout si vous écrivez du thriller ou du porno. Je pense notamment aux âmes sensibles ou aux enfants. 

QUELQUES APPLICATIONS UTILES POUR SMARTPHONE ET PC
@ Evernote est un bon support pour y inscrire vos notes que vous pouvez également classer par date, genre… mais aussi y mettre des photos, des textes. Et cerise sur le gâteau, vous pouvez envoyer vos notes sur la boîte mail que vous aurez créée exclusivement pour votre projet. (voir chapitre « Stockez vos écrits et documents »)
@ Les applications type « Post-it » sont des applications pour Smartphone téléchargeables gratuitement. Vous pouvez inscrire vos notes dessus. Le support peut changer de couleur, il y a des degrés de transparence et la taille peut être modifiée. Vos notes peuvent aussi être envoyées sur votre boîte mail.

@ Google Earth/Goole maps est très pratique pour voyager sans bouger de votre fauteuil. Il vous permettra de calculer des itinéraires entre deux points et de visiter le monde en un clic. 

@ Le conjugueur est une application qui, comme vous l’aurez compris, conjugue n’importe quel verbe. Et il y a aussi des applications sur les synonymes, etc.

 À RETENIR 

ë  Je note toutes les idées qui me viennent à l’esprit
ë  Peu importe le support sur lequel j’écris, il faudra impérativement qu’il soit, au final, écrit sur un traitement de texte (Word en général)
ëJe pense aux applications utiles qui peuvent me faciliter la vie


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Stockez vos écrits et documents


Afin de ne rien perdre, il faut systématiquement et régulièrement enregistrer tous vos écrits et documents :
!  Sur un drive/cloud. Pensez par exemple aux fichiers Word, Excel, PPT en ligne (il suffit d’une connexion Internet pour travailler ou relire ses notes)
!  Sur un disque dur (rangé dans un endroit sûr)
!  Sur une clé USB (facile à transporter)
% Attention : les disques durs et clés USB sont, certes, légers et transportables facilement, mais se perdent ou se volent aussi.

Je vous conseille également de créer une boîte mail spécialement dédiée pour vos écrits et vos échanges avec vos lecteurs ou maisons d’édition. Bref tout ce qui concerne votre travail en lien avec l’écriture. Ainsi, vous pourrez vous envoyer dessus vos derniers fichiers et ne serez pas noyé dans tous les mails/publicités que vous recevez habituellement. 
@ Astuce : pourquoi ne pas créer deux boîtes mails ? Une pour stocker vos écrits ou idées et une autre pour vos échanges avec des prestataires, partenaires, blogueurs, maisons d’édition, etc.

À RETENIR

ë  Je sauvegarde régulièrement mes écrits sur mon ordinateur et/ou un autre support fiable.
ë  Je crée une autre boîte mail indépendamment de ma boîte mail personnelle
      


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Créer ses personnages (exemple à télécharger)

Afin de capter le lecteur, vous devez rendre vos personnages aussi crédibles et vivants que possible. Si vos personnages sont des extra-terrestres aux traits atypiques, vous devez tout de même rester cohérent lorsque vous vous attardez sur les descriptions.

Trouvez à vos personnages un style, un caractère, un physique, une intonation de voix, un handicap, une situation amoureuse, un travail, des passions, des éléments qui amèneront le lecteur à s’intéresser et à se souvenir des protagonistes et antagonistes.

N’hésitez pas à rendre vos personnages principaux (et secondaires) doux, tendres, méchants, gentils, mélancoliques, cinglés, grands, petits, ridés, moches, beaux, superficiels, introvertis ou extravertis, avec ou sans tatouages, alcooliques, ayant un vice ou autre…

Bref, inspirez-vous de ceux que vous connaissez ou fréquentez de près ou de loin. Les gens ne sont pas tous grands, beaux, minces et gentils dans la vie, eh bien dans les livres non plus !

Comment choisir les noms et prénoms de vos personnages ?

Lorsque vous créez vos personnages, il faut penser surtout à l’allure et au style que vous voulez leur donner. Vous devez faire attention :
! À l’époque
! Au lieu de vie ou de naissance du personnage (pays, campagne, ville)
! À l’âge
! Au prénom
Un garçon qui se prénomme Kevin et qui vit dans un village du centre de la France en 1830, je doute, ou alors c’est de la science-fiction.

Essayez de trouver des prénoms « passe partout », mais pas trop. Piochez au hasard. Surfez sur Internet et une fois le patronyme trouvé, inscrivez dans Google Images et cherchez si un physique correspond au nom que vous avez trouvé ou inversement. Essayez, c’est très drôle à faire. Il m’est déjà arrivé de trouver le nom d’un personnage en regardant quelqu’un dans la rue. Pour vous dire que parfois, cela ne tient à rien. 

Le lieu, l’appartement, la décoration : le détail qui change tout

Vos personnages vivent dans votre roman. Ils mangent, dorment, passent du temps dans leurs appartements ou leurs bureaux, circulent en voiture ou se promènent. Bref, il faut décrire ce que les personnages voient. Souvent, un détail peut donner beaucoup de précisions quant au milieu socioculturel dans lequel évolue votre personnage.

Par exemple, un homme en costume Versace, conduira une belle berline et passera plus de temps dans les endroits huppés que s’il venait d’un village au fin fond du Larzac. Je vous l’accorde, c’est cliché, mais c’est vrai la plupart du temps (sauf si votre personnage s’est perdu en voiture).

Afin de compléter mes recherches, je vais beaucoup sur Google Maps, ce qui me permet de calculer les trajets et itinéraires sans bouger de chez moi. Vous pouvez également, avec la fonction Street View, plonger au cœur des rues.

Google Images est très utile pour vous inspirer de lieux, de pièces où vous souhaitez voir vos personnages évoluer, etc.

Il ne faut pas hésiter à chercher les petits détails qui seront très utiles lorsqu’il faudra décrire des objets par exemple ou des vêtements, mais attention : trop de détails inutiles fatigueront très vite le lecteur. Si vous vous attardez sur une description, il faudra que cela ait une importance ou une valeur ajoutée aux intrigues ou histoires.

Pour les descriptions ou des métiers, rien ne vous empêche aussi de contacter des professionnels qui pourront répondre aux questions sur lesquelles vous butez.

Vous devez mener une véritable petite enquête. 

À RETENIR

ë  Je me sers par exemple, de Google images, Google Maps, Street View ou un autre moteur de recherche pour m’aider
ë  Je donne vie à des personnages cohérents avec son temps et son style
ë  Je n’hésite pas à ne pas rendre tous mes personnages beaux et gentils
ë  Je pense aussi à questionner les milieux professionnels pour les métiers

Téléchargez ICI la fiche personnage

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Synopsis – résumé de votre roman

Je vous conseille fortement, surtout si vous êtes débutant, de faire un résumé de votre livre (même s’il existe plusieurs fins ou dénouements). Il est possible, voire plutôt certain, de voir votre histoire évoluer au fil des mois, et avoir un plan peut être rassurant.

Construction des chapitres

Vous pouvez faire un résumé de ce qu’il va se passer dans chaque chapitre, en y mentionnant en en-tête, les personnages qui vont apparaître dans cette partie de l’histoire, le temps qu’il fait, l’époque, la date, le lieu où va se dérouler le chapitre. C’est très utile lorsqu’il s’agit de voir où vous en êtes dans votre récit. De temps à autre, on a besoin de revenir en arrière et nous ne sommes pas à l’abri d’oublier qui a fait quoi 50 pages avant. La trame de votre roman peut se faire sur un traitement de texte, sur un fichier Excel ou simplement un carnet, à votre convenance.

Intrigues et dénouements

Afin de tenir le lecteur en haleine, il faut évidemment des intrigues et des dénouements. Si dans votre roman, tout est beau et tout est rose du début à la fin, vous allez au-devant d’un échec, même si vous écrivez du « feel good ». N’hésitez pas à mettre vos protagonistes en danger. Votre propre vie n’est pas un long fleuve tranquille, dans les romans c’est également la même chose. Que la fin soit belle ou triste, il doit y avoir un ou plusieurs rebondissements entre le début et la fin.

Il y a également une chose essentielle à savoir et à prendre en compte lorsque l’on écrit : il ne faut jamais prendre le lecteur pour une marionnette. Il se souvient de tout et voudra connaître le dénouement de toutes les intrigues. Il faut refermer toutes les « portes » que vous aurez ouvertes tout au long du roman et mettre un point final à chaque intrigue.

Si vous voulez que le lecteur respecte votre travail, il faut avant tout respecter le lecteur.

Chapitres et nombre de pages

Voici les questions que l’on peut se poser. Combien de chapitres faut-il écrire ? Le livre que vous êtes en train d’écrire contient-il assez de pages ?

La règle est qu’il n’y a aucune règle !

Vous pouvez très bien écrire un roman de 100 pages, intense, puissant et inoubliable comme un roman qui en fait 615 et qui est chargé de longs détails inutiles et ennuyeux, avec aucun dénouement spectaculaire à la clé. Et inversement.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas le nombre de pages ou de chapitres qui compte, mais le contenu !

Mais attention, ne pas confondre roman et nouvelle, qui doit, elle, respecter plusieurs obligations (voir le chapitre "Ecrire une nouvelle - les codes à respecter").

Cela dit, il existe des minis romans. Certains estiment qu’un mini roman fait déjà environ une bonne centaine de pages.

À RETENIR 

ë  Je crée un synopsis
ë  J’écris des intrigues entre le début et la fin de l’histoire afin de tenir le lecteur en haleine
ë  Je résous et je mets un point final à toutes les intrigues
ë  Je respecte le lecteur : il se souvient de tout

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Ecrire : quelques règles importantes

Nous y voilà. Vous avez tout bordé ? Vos personnages sont créés ? Parfait ! Mais avez-vous pensé au style que vous allez employer, au ton, au point de vue narratif ? Non ? Alors on s’y met tout de suite !

Le ton, le style, le temps

C’est une question très importante. Si vous hésitez encore, faites un essai en écrivant un texte d’une ou plusieurs pages pour savoir vers quel style vous vous dirigez. Écrire à la 1re personne ou à la 3e ? Au présent ou au passé simple ? Écrire dans un langage soutenu ou familier ? À vous de voir, mais attention de ne pas changer votre style d’écriture et de ton en plein milieu de votre roman. 

Idem si vous travaillez en musique : le rythme que vous avez dans les oreilles peut changer votre style d’écriture. Également lorsque vous êtes de bonne humeur ou mélancolique. Il faut arriver à vous détacher de vos propres émotions lorsque vous êtes sur le point d’écrire vos chapitres ou certaines scènes qui pourraient vous influencer. Cela dit, j’en connais qui écrivent en musique exclusivement et qui s’en sortent très bien. 

Le point de vue narratif – omniscient, externe et interne

Faites comme si vous étiez une caméra, cela vous aidera à choisir si vous hésitez encore sur les points précédemment cités au-dessus.
ü  Point de vue narratif omniscient : le narrateur sait tout ce qu’il se passe dans l’histoire, et tout ce que pensent les différents personnages. Le narrateur peut décrire les événements qui se sont déroulés dans le passé et le futur, et donner des informations importantes aux lecteurs. Si vous vous placez en tant que caméra, celle-ci sera située en hauteur ; comme si vous étiez dans le cielLe récit sera donc à la troisième personne.
J  Avantages : le lecteur connaît toutes les intrigues du roman.
 L Inconvénients : cette narration peut nuire aux doutes que le lecteur pourrait avoir sur les intrigues éventuelles.
ü  Point de vue narratif externe : le narrateur externe ne raconte que ce qu’il peut percevoir, il est spectateurIl ne sait pas ce que ressentent les personnages. Si vous vous placez en tant que caméra, celle-ci sera posée au sol et filmera tous les personnages sans en savoir plus sur eux. Le récit sera donc à la troisième personne.
 J Avantages : comme le narrateur, le lecteur découvre au fur et à mesure les intrigues.
 L Inconvénients : le lecteur ne saura pas ce qu’il se passe dans la tête des personnages. 
ü  Point de vue narratif interne : Le narrateur est dans la tête du personnage et ne sait pas ce que pensent et ressentent les autres personnages. Si vous vous placez en tant que caméra, celle-ci sera installée à l’intérieur de votre personnageLe récit sera donc à la première personne (mais il arrive qu’il puisse être à la 3e personne).
 J Avantages : le lecteur peut se lier au personnage. Il a l’impression d’être dans sa peau.
 L Inconvénients : le narrateur ne peut raconter que ce que le personnage a dans l’esprit, et ce dernier ne connaît ni les intrigues (sauf ce qu’il se passe dans sa vie) et encore moins ce que pensent les autres personnages.

Écrire un dialogue

Il y a des règles typographiques à respecter, mais vous pouvez choisir celui que vous préférez. Attention toutefois, certains éditeurs souhaitent voir apparaître un style typographique spécifique. Les guillemets également devront être écrits ; à la française, de cette façon «  » et non celle-ci “ “.

 1. Guillemets seulement :
« Est-ce que tu comptes lire tous mes conseils ? »
« Bien sûr, c’est vraiment très intéressant. »
« Alors, au travail ! »

2. Guillemets et tirets :
« Est-ce que tu comptes lire tous mes conseils ?
— Bien sûr, c’est vraiment très intéressant. 
— Alors, au travail ! »

3. Tirets seulement : LE PLUS UTILISE
— Est-ce que tu comptes lire tous mes conseils ?
— Bien sûr, c’est vraiment très intéressant. 
— Alors, au travail !

Le dialogue et le tiret cadratin « — »

Une dernière chose. Vous aurez remarqué que les tirets des dialogues sont spécifiques. Ils sont plus longs que les traits d’union. Ces tirets s’appellent des cadratins. Ils ne sont pas visibles sur le clavier, alors comment les obtenir ?

Réponse dans ce petit dialogue :

— Mais comment créer un tiret cadratin dans Word ?
— Rien de plus simple, ma brave dame, il suffit de faire alt + 0151 sur le clavier numérique pour voir apparaître ce fameux tiret !
— Ou alors Ctrl + Alt et le signe « - » du pavé numérique
Pour ceux qui écrivent sur un pc sans pavé numérique, vous pouvez très bien trouver ce signe dans Word, onglet « paragraphe », « puces », « définir une puce » et « symbole ».

Le traitement de texte
Certains auteurs n’utilisent pas Word comme traitement de texte. Or, c’est ce format que les maisons d’édition réclament lorsqu’ils invitent l’auteur à leur faire parvenir son tapuscrit.

Habituellement, lorsque vous écrivez sur un traitement de texte, Word ouvre systématiquement une page Times New Roman taille 12, mais vous pouvez aussi utiliser Arial. Vous pouvez également modifier les interlignes, etc. N’oubliez pas non plus la tabulation qui est le petit retrait au début de chaque paragraphe. Cela indiquera au lecteur qu’il s’agit d’un nouveau passage. Et puis, c’est plus aérien, plus agréable à la lecture.

Existe-t-il une règle ou un moment idéal pour écrire ?

Non. C’est comme vous voulez et quand vous le sentez. Certains écrivent le matin, au réveil, d’autres, le soir très tard ou alors la nuit. Que ce soit en journée pendant votre pause, au bureau, dans votre cuisine, attendant que le bourguignon mijote, c’est vous qui décidez.

Certains conseillent de lire aussi beaucoup en phase d’écriture, d’autres conseillent d’écrire tous les jours, même si ce n’est que 10 minutes. À vous de juger.

Souvent 24 heures dans une journée ne suffisent pas. Entre le travail, le sport, les enfants, les courses, le ménage, les loisirs, les sorties, les moments de détente, les câlins, on arrive le soir, il est déjà 21 heures et plus aucune force pour écrire ou réfléchir.

Alors pas de panique ! Vous n’êtes pas des robots.

Il vaut mieux attendre quelques jours que de se forcer à écrire des paragraphes entiers que vous trouverez mauvais la semaine d’après. Faites-vous un petit planning de votre semaine. Informez votre famille, vos amis, vos collègues, que vous avez besoin de temps le soir, le midi, le week-end, le samedi matin, le mercredi soir, pour écrire et si votre entourage ne sait rien de vos projets, eh bien inventez. Inventer… c’est bien ce que vous faites en écrivant non ? Alors cela ne devrait pas poser de problèmes. 

A-t-on le droit de citer des marques, paroles de chanson… ?

C’est une question que je me suis posée une fois le livre terminé. La réponse est NON ! Vous devez demander l’autorisation à la marque de citer son nom. Idem pour des titres de chansons ou citations. Ensuite, c’est à vous de voir si vous prenez le risque ou pas ; tant que vous ne dénigrez par un artiste ou une marque…
Moi, je dis ça, je ne dis rien.

i  Pour plus d’informations :
Institut national de la propriété industrielle 
: INPI

À RETENIR 

ë  Je choisis le temps, le ton et le style sans changer entre-temps
ë  Je choisis le point de vue de la narration, je me mets à la place de la caméra
ë  Et de ce fait, je choisis le pronom personnel pour la narration 
ë  Je respecte les règles d’écriture sur le traitement de texte
ë   Je suis en règle avec la loi



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Ecrire une nouvelle - les codes à respecter

Ecrire un roman vous paraît être un exercice trop long, trop compliqué, voire un challenge inatteignable ? Alors pourquoi ne pas se lancer dans l’écriture d’une nouvelle ?


Mais attention, ce n’est pas parce que c’est plus court que c’est plus simple !

Peu de narration, peu de personnages, peu de descriptions, dénouements rapides, retournements, style rythmé, la nouvelle est un art à ne pas prendre par-dessus la jambe ! 

Qu’est-ce qu’une nouvelle ? 

La nouvelle est une sorte de roman très court dont la chute est essentielle. Le texte est rapide, précis et concis, aux descriptions courtes. Qu’il soit romanesque, historique, réaliste,
fantastique ou tout autre genre, le texte garde les mêmes effets narratifs et stylistiques d’un roman, accompagné ou non de dialogues. 

La nouvelle peut faire plus ou moins une bonne dizaine de pages A4. Je ne suis pas sûre qu’il y ait des règles. Rien ne vous empêche ensuite de créer votre propre recueil de nouvelles, mais encore une fois, restez cohérent dans les nouvelles choisies.

Maintenant que vous connaissez les grandes lignes, vous pouvez commencer à réfléchir à votre histoire.

Codes et obligations à respecter 

1- La nouvelle est un récit court et rythmé. Il faut captiver le lecteur très rapidement, lui faire sentir qu’il va se passer quelque chose ou que quelque chose va se passer. Il faut lui donner envie de lire la suite. 

Comme dans un roman, il faut un début (on pose le contexte), un milieu (intrigue ou suspense) et une fin (chute brutale, choc ou interrogation). 

2 - L'intrigue doit être unique et essentielle, et la chute souvent inattendue. Elle se doit, de manière générale, d'être percutante voire aussi intrigante et/ou laisser planer le doute. 

Vous pouvez aussi commencer votre nouvelle par une action brute qui met le lecteur directement dans le bain. Mettez-vous dans la peau de quelqu’un qui entrerait dans une pièce et qui était plongé au cœur d’une dispute, par exemple ou d’un événement inattendu. 

Vous pouvez aussi la commencer par un dialogue, une scène de la vie de tous les jours, à partir du moment où l’histoire ensuite monte en puissance. 

Mais attention : intrigue, chute et suspense ne veut pas dire forcément polar, crime, tristesse ou sadisme. Cela peut être une belle histoire d’amour qui peut se terminer sur une belle fin émotionnelle, à condition qu’il y ait un peu de remous et de questionnements entre le début et la fin.

3 - Les protagonistes sont peu nombreux. Le ou les protagonistes peuvent aussi ne pas avoir de nom, de métier, d'identité ou au contraire être décrits intégralement, mais uniquement si cela apporte un plus à l’histoire. Les actions ne doivent pas tourner autour de plusieurs personnages principaux inutilement. 

4 - Le style narratif dépendra du rythme que vous voulez donner à l’histoire. La nouvelle peut être écrite au présent ou passé simple, à la première ou 3ème personne, c'est à vous de décider.

Et comme pour l’écriture d’un roman évidemment, la nouvelle doit être lue, relue et surtout corrigée ! Car un lecteur de nouvelles sera aussi exigeant, si ce n’est plus, qu’un lecteur de romans. 

5 - La nouvelle doit se lire de préférence en une seule séance et si la chute est excellemment bien écrite, elle devrait donner envie au lecteur de la relire une seconde fois pour savoir où il a perdu le fil ; et là, c'est gagné !

i  Pour plus d’informations :

Le petit plus qui fait plaisir : Si le lecteur, assis sur son canapé, termine l'histoire le souffle haletant, le cœur brisé, les larmes aux yeux, la bouche sèche, le corps tremblant ou alors rêveur, amoureux, passionné, intrigué, désarçonné... bref, s’il est est aux anges, alors vous aurez réussi votre nouvelle. 

Rappel : Il existe de nombreux concours de nouvelles organisés tout au long de l’année. Privilégiez ceux qui sont gratuits.

À RETENIR 

ë  Je respecte tous les codes imposés pour écriture une nouvelle 
ë  Je comprends que la nouvelle doit également, comme le roman, être relue et corrigée
ë  Je n’hésite pas à m’inscrire à des concours de nouvelles, gratuits si possible



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Manque d’inspiration… que faire ?

Il peut arriver que vous passiez quelques passages à vide. La fatigue, le manque d’inspiration ou l’envie.

Rien de grave à cela et je dirai presque que cela est normal.

Voici quelques conseils pour vous remettre vite au travail : 

1 – Relisez vos notes ou ce que vous avez déjà écrit.

2 – Faites une petite balade en bus, en métro ou dans la rue, avec carnet-stylo. Le fait de vous promener peut vous donner des idées (un lieu, des gens, une posture...)

3 – Toujours muni de votre carnet-stylo, installez-vous à une terrasse de café et écoutez les gens discuter entre eux. L’inspiration reviendra d’elle-même, je vous le certifie ! 

4 – Écoutez vos titres préférés en écoutant bien les paroles ou laissez-vous guider par la musique.

5 – Lisez ou regardez un film en lien avec le style de votre roman ou de votre histoire.

6 – Faites-vous un rétroplanning que vous devrez tenter de respecter (ex : terminer le chapitre 12 avant le 15 juillet, relire le chapitre 3 et 4 avant le 10 juin…). Un petit challenge peut parfois vous remettre en selle rapidement.

7 – Faites une pause de quelques jours. Partez en week-end, en vacances, organisez ou rencontrez des gens lors d’une soirée et discutez avec tout le monde. Ceux qui nous entourent sont une mine d’inspiration (en ayant toujours sur vous de quoi noter au cas où).

Petit à petit, l’envie de vous replonger dans l’écriture de votre roman reviendra automatiquement. Et puis, pas de pression, vous n’avez pas de couteau sous la gorge, mais souvenez-vous tout de même qu’il serait dommage de vous arrêter d’écrire en si bon chemin.

À RETENIR 

ë  Je fais le vide
ë  Je sors, j’écoute de la musique, je regarde un film
ë  J’écoute les gens parler entre eux
ë  Je relis ce que j’ai déjà écrit



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Lecture, correction, réécriture, relecture…

Vous avez besoin de faire le point en cours d’écriture ? Alors, lisez cette partie.

Il est important de relire (à haute voix c’est préférable) vos écrits et vos dialogues pour vous rendre compte de ce que cela donne. Même si ce n’est pas parfait tout de suite, cela le deviendra à la longue. Vous devriez aussi pouvoir trouver votre style rapidement. Attendez d’avoir écrit plusieurs chapitres avant de vous attarder plus longuement sur la relecture. Certains auteurs débutants perdent beaucoup de temps à réécrire leur premier chapitre et n’avancent plus, voire se découragent. Le premier jet ne sera pas parfait et c’est un fait !

Ne soyez pas frustré, créez VOTRE univers ! N’ayez pas honte de ce que vous écrivez. Au pire, gardez cela comme un secret si vous n’avez pas envie de le dire. 

Les bêta-lecteurs

Qu’est-ce que c’est ? Ce sont des lecteurs que vous aurez sélectionnés pour lire (gratuitement) vos écrits.

Avoir autour de soi des bêta-lecteurs est assez conseillé. Mais où les trouver ?

Il faut vous créer un panel de choix composé d’hommes, de femmes, de jeunes, de moins jeunes, de milieux sociaux différents, de célibataires, de personnes en couple, avec ou sans enfants. En général, une bonne dizaine de personnes maximums suffit. Bref, n’importe qui à partir du moment où les personnes que vous aurez choisies seront intéressées réellement par votre projet, disponibles pour se consacrer à lire peut-être des centaines de pages et surtout ayant suffisamment de recul et d’honnêteté pour vous dire sincèrement ce qu’ils pensent de vos écrits. 

En revanche, il faut que VOUS soyez prêt à entendre ce que vos premiers lecteurs ont à vous dire et d’en accepter les critiques. Qu’elles soient positives ou négatives, elles vous feront avancer et progresser à partir du moment où elles sont argumentées et constructives.

Demandez à vos bêta-lecteurs de bien noter leurs remarques, si possible, sur le document directement. Demandez-leur toujours d’argumenter leurs comptes rendus. Pourquoi ont-ils aimé ou inversement ? Qu’auraient-ils aimé lire ou ne pas lire, etc. Vous pouvez même leur faire une liste de ce que vous attendez d’eux. Mais ne soyez pas trop gourmand, ne leur faites pas peur. Ils ne sont pas membres d’un comité de lecture de maison d’édition quand même, et ont, eux aussi comme vous, une vie bien remplie. 

Ne demandez pas non plus l’impossible à tous vos bêta-lecteurs, certains seront plus à l’aise pour corriger les fautes, d’autres la syntaxe, quelques-uns seront peut-être plus
attentifs à l’histoire, d’autres, aux personnages. Laissez les faire et au fil de vos écrits, vous verrez d’emblée vers qui vous tourner pour de futures corrections/relectures bien spécifiques. Impliquez-les dans l’aventure. En contrepartie, n’oubliez pas de les tenir informés sur l’avancement de votre projet. C’est la moindre des choses.

Il est possible qu’une toute petite poignée de vos bêta-lecteurs ne souhaitent pas continuer l’aventure, remerciez-les et continuez à avancer sans eux. Il n’est pas simple pour l’entourage qui vous connaît bien de lire et de juger ce que vous avez écrit.

Vous pouvez aussi demander à votre panel de bêta-lecteurs de faire lire votre tapuscrit à des personnes de confiance que vous ne connaissez pas. Ainsi la critique envers vos écrits sera peut-être plus facile.

Vous ne connaissez personne ou n’osez pas en parler à vos amis ou votre entourage ? Pas de panique, il existe des groupes Facebook ou de sites comme Plumavitae, entièrement consacrés aux échanges entre auteurs autopubliés et bêta-lecteurs

La correction 

Bien sûr, il existe des logiciels de correcteurs complets et très performants. Pour ma part, j’utilise Antidote, mais vous n’êtes pas à l’abri d’oublis et de fautes en tout genre. Ayez toujours à porter de main un dictionnaire, un Becherel et également un dictionnaire de synonymes, cela peut être très utile, à moins que Bernard Pivot ne fasse partie de vos amis… Bernard qui ? 

Les correcteurs professionnels

Vous pouvez toujours aussi, voire impératif, vous tourner vers des correcteurs professionnels qui, moyennant finance, vous rendront un tapuscrit propre et (normalement) sans fautes. Savez-vous que même dans les romans publiés par les grandes maisons d’édition, il arrive qu’il y ait des coquilles ou des fautes ? Peu, mais il y en a…

Pour trouver la perle rare, pas de secrets : il faut payer ! Mais attention, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence. Avec l’explosion de l’autoédition, beaucoup de personnes se lancent dans les corrections de romans, ce qui sous-entend que vous pouvez aussi tomber sur des non professionnels. Certains, font des prix pour les autoédités.

Certains corrigent uniquement les fautes d’orthographe ou grammaticales et d’autres, auront un regard sur la syntaxe et pourront vous suggérer de réécrire intégralement un chapitre ou d’employer quelques synonymes ou tout simplement vous aiguiller. Demander un devis précis du travail attendu et rendu.

Prenez votre temps, ne vous précipitez pas.
Un roman qui commence ou comporte trop de fautes
et vous êtes foutu !

La réécriture 

Un passage délicat et très compliqué. Une fois que vous avez tous vos retours, vous devez retravailler votre texte. Il peut arriver que vous deviez faire le deuil de certains passages, mots, termes, voire d’un chapitre entier considéré comme inutile et qui n’apporte rien à l’histoire. C’est dur à accepter, mais encore une fois, vous êtes maître de vos écrits. C’est VOUS qui décidez. Gardez à l’esprit que vous avez eu affaire aussi à des lecteurs potentiels.

Une fois que vous aurez digéré tout cela et que vous vous lancerez dans le travail de réécriture, vous vous apercevrez que finalement, vous avez encore des choses à écrire ; en effet, de temps en temps, il arrive qu’une idée surgisse et vous voilà reparti dans l’écriture d’un ou plusieurs chapitres. Le point final n’est pas encore pour tout de suite. Il peut arriver de belles surprises.

Ne vous découragez pas et prenez cet exercice
comme une chance d’écrire un plus beau roman !

À RETENIR 

ë  Je cherche des bêta-lecteurs dans mon entourage ou sur des groupes
ë  Je cherche un correcteur professionnel ou je me tourne vers une personne qui saura faire le travail demandé
ëJe prends en compte les remarques de chacun et j’attaque la phase de réécriture et de correction.



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Votre livre est terminé, et maintenant ?

Vous venez de terminer votre livre, mais avez-vous abordé les questions suivantes ?

Sous quel nom publier votre roman ? Pseudo ou véritable identité ?

C’est une des questions existentielles qui peut vous rendre chèvre pendant des semaines entières. La véritable question est plutôt : êtes-vous prêt à assumer ce que vous avez écrit ? Si c’est un succès bravo ! Si c’est un échec, on fait quoi ? On se cache ? On
assume ? Je pense aussi aux femmes mariées qui portent un nom marital ; aujourd’hui tout va bien, mais en cas de divorce… ?

Une fois que vous aurez répondu à ces questions, vous trouverez la réponse.

Écrire sous pseudo est très utilisé pour celles et ceux qui écrivent des romans contemporains érotiques ou thriller. Ces auteurs prennent le plus souvent un nom américain. Et là, je peux vous dire que les ventes s’envolent ! ou pas…

Quelle couverture choisir ou ai-je le droit d’utiliser n’importe quelle photo ?

Attention prudence ! Le fait d’utiliser des photos qui proviennent d’Internet n’est pas une excellente idée. D’une part parce qu’il serait dommage de ne pas aller au bout de sa création et d’autre part, vous êtes susceptible de vous attirer des ennuis par rapport au droit d’auteur et à la protection des photos.
Ébauche créé par un ami

@ Sites de photos

Il existe des sites qui proposent, via leurs catalogues, des photos libres de droits. Ex : le site Pixabay.com.

Sur le site hébergeur creativecommons.org, vous avez également accès à une grande bibliothèque de photos libres de droit. Il vous suffit de sélectionner le site sur lequel vous souhaitez chercher.
% Mise en garde : lisez bien les conditions d’utilisation/achat, car souvent l’utilisation de la photo dépend du nombre d’exemplaires à diffuser.
@ Du fait maison

Et si vous avez la chance d’avoir une amie photographe ou un ami dessinateur sous le coude, n’hésitez pas à lui demander de participer à votre projet !

Au pire, rien ne vous empêche de photographier vous-même ce que vous voulez. Avec Photoshop ou d’autres, les possibilités sont multiples. 

Et pour finir, il faut que votre couverture soit visible et reconnaissable de près comme de loin. Allez dans les librairies et mettez-vous assez loin des romans étalés. Regardez ceux qui vous sautent aux yeux. Soit la photo est très colorée ou parlante, soit le titre est écrit en très gros. Allez voir aussi les meilleures ventes sur les sites marchands comme la Fnac ou Amazon.

Quel titre choisir pour votre roman ?

Certaines personnes ont le titre avant de commencer à écrire, et d’autres qui, comme moi, cherchent pendant des jours et des jours sans en trouver aucun. Mais rassurez-vous, cela vient un matin en vous levant ou lorsque vous êtes en train de dormir. Pratique, hein...
Il faut juste prendre en note que si votre personnage est à la 3e personne, il faudra éviter de mettre un titre qui est à la première personne et inversement. 

Quant à savoir si le titre doit coller avec l’histoire… j’ai juste envie de vous dire : trouvez un titre accrocheur, mais cohérent.

Une fois votre titre trouvé, faites quelques recherches pour savoir si ce titre n’existe pas déjà. Cela évitera toute confusion ou autres problèmes.

La 4e de couverture

On y pense souvent au dernier moment, mais c’est une étape très importante.

Imaginez-vous : le lecteur est attiré par votre couverture, il va forcément se demander de quoi parle votre roman et là, il va tout de suite retourner le livre pour lire la 4e de couverture ; soit le résumé. C’est à ce moment-là qu’il va falloir commencer à vendre votre projet, mettre en lumière votre talent ! Alors, n’hésitez pas à faire lire ce petit résumé à vos bêta-lecteurs ou à des inconnus pour savoir ce qu’ils en pensent.
% Dernière chose : Il faut que la 4e de couverture soit écrite impérativement à la 3e personne, sauf si vous citez des passages ou faites parler votre personnage.

À RETENIR

ë  Je choisis sous quel nom publier mon roman
ë  Je choisis ou crée la couverture du livre
ë  Je choisis un titre accrocheur
ë  Il faut que le visuel donne envie au lecteur de lire le résumé
ë  Pour m’en inspirer ou me donner une idée, je n’hésite pas à aller en librairie ou sur les sites marchands pour voir ce que font les auteurs à succès
ë  Je travaille et peaufine la 4e de couverture (le résumé)



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Protection, statut, fiscalité, droits et devoirs de l'auteur

Vous venez de mettre le point final au livre sur lequel vous travaillez depuis deux ans. Vous êtes fier de vous et vous avez bien raison ! Mais avant de sélectionner les éditeurs auxquels vous allez envoyer votre roman ou de le diffuser en autopublication, n’oubliez pas de protéger votre œuvre contre le plagiat et de prendre connaissance des droits et devoirs de l’auteur.

PROTECTION ET OBLIGATIONS

Numéro d’ISBN (International Book Number) - OBLIGATOIRE

L’ISBN est un numéro international normalisé permettant l’identification d’un livre dans une édition. C’est un peu comme la carte d’identité du roman composé de 13 chiffres.

Le ISBN d’un livre numérique (ebook) sera différent d’un livre papier.


Chaque livre a son propre ISBN à vie. Il sert à référencer votre livre sur les bases de données des libraires et bibliothèques. Une fois attribué, un ISBN ne doit jamais être utilisé de nouveau, même si le titre auquel il a été initialement attribué est épuisé depuis longtemps. Chaque nouvelle publication doit être accompagnée d’un nouvel ISBN. C’est la loi.

Ce numéro est en général attribué automatiquement lorsque vous êtes publié par une maison d’édition ou un prestataire dans le cadre d’une autopublication. 

Si vous autopubliez votre roman papier sans passer par un prestataire ou un site marchand du type Amazon ou Rakuten Kobo, vous devrez donc en faire la demande via un formulaire et acheter un numéro ISBN auprès de l’AFNIL.ORG (Agence Francophone Internationale du Livre). 
     : AFNIL

Le numéro ISBN doit figurer obligatoirement sur la 4e de couverture.

Le dépôt légal - OBLIGATOIRE

Concerne uniquement les formats papier

Il est obligatoire de déposer un exemplaire de son ouvrage à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) qui est la mémoire du patrimoine culturel où tous les ouvrages, romans, logiciels, sites web, journaux, périodiques, partitions musicales, etc, français ou étrangers édités, produits ou diffusés en France, y sont répertoriés.

En tant qu’autoédité, vous serez obligé de déclarer votre livre à la BNF (si votre roman est proposé en vente au public et non seulement réservé au cercle familial). S’il est édité en maison d’édition ou chez un prestataire, ce sera à eux de le faire. 

Concernant les livres destinés aux enfants ou adolescents, il existe des spécificités. Vous trouverez tous les renseignements sur le site de la BNF.

Protection des œuvres

Il est fortement conseillé de protéger vos œuvres afin de pouvoir prouver que vous êtes bien l’auteur de vos écrits. Pour cela, plusieurs solutions gratuites ou payantes.
Il faut que l’œuvre soit originale évidemment.

Gratuit (enfin juste le prix du recommandé à payer)
! Envoi en recommandé : vous envoyez votre propre tapuscrit directement à vous-même et en RAR sans jamais ouvrir l’enveloppe. Ainsi, si un jour, vous devez vous justifier auprès d’un tribunal, vous pourrez le prouver facilement en décachetant l’enveloppe sous leurs yeux.

Payant

! En dépôt légal chez un notaire ou un huissier
! En dépôt à la SGDL (Société des Gens des Lettres)
! En dépôt à la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques)
! La SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique)
! Ou autre organisme légal comme par exemple INPI (Institut national de la propriété industrielle) 
! Copyright : vous pouvez demander à bénéficier d’une protection internationale de vos créations (romans, site Internet, photographies, etc) en les déposant auprès d’une Autorité de Certification. Une fois fait, vous devrez, par exemple sur votre roman, indiquer au début du livre la mention copyright ou y inscrire le petit logo.
©    Nom et Prénom d’auteur, année du copyright
ou
Copyright Nom et Prénom d’auteur, année du copyright

À vous de choisir en fonction de votre portefeuille.
@ Astuce : En passant par ce type d’organisme, vous pouvez aussi bénéficier d’une aide juridique en payant une adhésion annuelle, mais pour cela, il faut être édité par une maison d’édition (numéro d’ISBN et contrat d'édition faisant foi). 

STATUT JURIDIQUE et ASPECTS FISCAL ET SOCIAL

Même s’il n’existe pas de régime spécifique adapté à l’autoédition, en France, vous avez l’obligation de déclarer vos ventes (dès le premier euro) et de payer des cotisations sociales. Je vous l’accorde, c’est encore flou pour beaucoup d’entre nous et que tout ce que l’on trouve sur les sites ou les forums n’est pas très clair. Cela dit, il est impératif de rester dans la légalité.
Mais comment faire ? Et à qui s’adresser ? 

POUR LES AUTOEDITES - AUTEURS INDEPENDANTS

Les sommes perçues qui proviennent de la vente des exemplaires ne sont pas des droits d’auteur, mais doivent obligatoirement être déclarées auprès des impôts. De plus, l’auteur ne cotise pas au régime de la sécurité sociale des artistes auteurs (AGESSA), mais relève du régime des professions indépendantes. Si toutefois, l’activité est conséquente, alors l’activité pourrait être qualifiée de commerciale (voir plus loin).

Cadre juridique

Il faut déclarer son activité, même si elle est peu conséquente, en s‘inscrivant en tant que micro-entrepreneur (ex auto-entrepreneur). Alors pas de panique, tout le monde peut devenir micro-entrepreneur, que vous soyez salarié, fonctionnaire, chômeur ou à la retraite. En 3 clics (bon j’exagère, peut-être plus), c’est fait.
     : Site lautoentrepreneur.fr

Au-delà de 33.000 euros de C.A. annuel (chiffres données en 2020), le régime de l’auto-entrepreneur devient inadapté. Il faudra alors songer à créer une association ou une entreprise commerciale. Mais là, vous ne jouerez plus alors dans la même cour ! (voir plus loin).

Aspect fiscal :

Il est obligatoire de déclarer le moindre petit euro aux impôts. 

  !  BNC (Bénéfices non commerciaux)
Les BNC concernent une activité libérale. "Une profession dans laquelle l’activité intellectuelle joue le principal rôle et qui consiste en la pratique personnelle, en toute indépendance, d’une science ou d’un art. Elle s’exerce dans les domaines suivants : paramédical, juridique, technique, intellectuel."

Seul votre bénéfice sera pris en compte comme chiffre d'affaires.

Pour en savoir plus : 

   BIC (activités commerciales)
Les BIC concernent une activité commerciale en faisant des bénéfices.

Il faudra le calculer en prenant le prix de vente public de vos livres et le multiplier par la quantité vendue.

Le BIC peut concerner les auteurs qui impriment leur roman par le biais d’un imprimeur ou en impression à la demande pour ensuite les revendre eux-mêmes sur un salon, des marchés ou dans des libraires par exemple. Ils deviennent alors des vendeurs.

Pour en savoir plus : 

BIC ou BNC, la difficulté est de savoir si vous allez uniquement vendre via les plateformes type Amazon, Fnac, etc ou uniquement en vendant vos romans vous-même (en salon ou en libraire) après les avoir fait imprimer ou les deux et à quelles fréquences. Le mieux est de contacter votre centre des impôts pour savoir où vous vous situez, en sachant qu’il est possible qu’eux même ne le sachent pas forcément (d’après les témoignages). Bonne chance… !

TVA et facture :

Il vous arrivera peut-être, et je vous le souhaite, de participer à des salons ou à des dédicaces en librairie. Vous serez alors amené à établir une facture en cas de dépôt de romans.

Peut-on établir une facture en tant que particulier sans statut ?

Pas de SIRET, pas de facture
« La règle est simple : il n’est pas possible en France, d’émettre une facture sans être immatriculé au registre du commerce et des sociétés. Autrement dit, la réponse est non, un particulier ne peut pas faire de facture, même en déclarant le montant de sa vente sur sa déclaration annuelle de revenu. Cette règle est valable dès le premier euro facturable. Il n’existe pas de seuil de tolérance, ni de caractère ponctuel admis.

Si votre opération de vente nécessite de produire une facture, il faut avoir un SIRET, dès lors vous n’agissez plus en tant que particulier. En revanche pour la revente d’un bien d’occasion, un particulier peut parfaitement faire une attestation de vente sur papier libre, mais il ne s’agit plus d’une facture à proprement parler. Si vous effectuez une vente en tant que particulier à un professionnel, ce dernier vous réclamera une attestation de vente avec des mentions précisant de façon claire son nom, son adresse, votre nom, la date et le lieu de la transaction, le montant payé et le libellé explicite de l’objet ou de la prestation vendue. Aucune TVA n’est bien entendu à mentionner ou déclarer, puisque vous n’êtes pas une entreprise. Votre client professionnel ne pourra donc pas récupérer de TVA déductible ».

Propos recueillis sur le site de Clic Facture
     : Etablir une facture

Aspect social :

C’est-à-dire qui correspond aux cotisations sociales à payer aux caisses de Sécurité Sociale (type URSSAF).

Les cotisations sociales couvrent la maladie, la maternité, les indemnités journalières (excepté pour les professions libérales réglementées) les allocations familiales, l’invalidité décès, la retraite de base, la retraite complémentaire.

Le montant est calculé sur le chiffre d’affaires auquel on applique un taux.
Leur paiement permet de bénéficier de l’ouverture de droits aux prestations.
  
 Si vous êtes en activité libérale (BNC), vous payez les cotisation à l'URSSAF.
 Si vous êtes en activité commerciale (BIC), vous payez les cotisation au RSI (Régime Social des Indépendants).

Les paiements se font mensuellement ou trimestriellement.

Pour tout renseignement supplémentaire, rendez-vous sur le site de l’URSSAF.
    : Site Urssaf auto-entrepreneur

POUR LES AUTEURS EDITES EN MAISON D'EDITION

L’auteur devra déclarer son activité et verser des cotisations sociales « artistes et auteurs » auprès de l’AGESSA (Association de la Gestion de la Sécurité Sociale des Artistes Auteurs). 

Pour en savoir plus concernant cette partie, je vous invite également à consulter le Guide des auteurs de livres que vous trouverez au format PDF en ligne sur le site du Centre national du livre. 


Ou vous rendre directement sur le site de Legifrance pour y consulter les articles concernant le CPI (Code de la Propriété Intellectuelle).
     : Legifrance et CPI

POUR LES AUTEURS "HYBRIDES" - AUTEURS INDEPENDANTS ET AUTEURS EDITES EN MAISON D'EDITION

Vous êtes édité en maison et vous êtes aussi auteur indépendant ? Vous êtes alors simultanément soumis à deux régimes sociaux et fiscaux différents.

 Votre éditeur paiera directement à l'Agessa les cotisations sociales obligatoires sur les droits d'auteurs qu'il vous verse. Pour la partie fiscale des droits d'auteur, vous devez les déclarer en traitements et salaires ou en BNC.
 Pour ce qui concerne vos livres autoédités, vous devez déclarer les revenus et payer les cotisations sociales via un autre moyen, autoentrepreneur par exemple (voir ci-dessus) ou société commerciale.

Toutes ces informations sont données à titre indicatif. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à vous rendre sur les sites concernés, consulter des experts comptable, des avocats, les centre des impôts etc. 

Je vous invite à consulter aussi des sites de confiance qui sauront vous en dire plus et compléteront ainsi mes informations. 
       : Site B.O.D.
       : Site Bookelis

Et si vous avez d’autres informations vérifiées et complètes, n’hésitez pas à me contacter ! 


À RETENIR 

ë  Je protège mes œuvres (conseillé)
ë  J’obtiens un numéro ISBN (obligatoire)
ë  J’envoie mes œuvres à la BNF (obligatoire)
ë  Je prends un statut juridique (obligatoire)
ë  Je déclare mes ventes (obligatoire)
ë  Je paie des cotisations sociales - URSSAF (obligatoire)
ë  Je n'hésitez pas à consulter des spécialistes si j'ai des doutes (obligatoire)




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Maisons d’édition

Avant tout, il faut cibler les maisons potentiellement susceptibles d’être intéressées par votre ouvrage. N’envoyez jamais votre tapuscrit dans une maison qui édite essentiellement des revues médicales ou BD lorsque le vôtre parle d’amour ou de science-fiction. Faites une recherche ciblée au préalable et surtout respectez bien la procédure d’envoi ! Certains préféreront par mail ou par courrier, d’autres aimeront recevoir en plus, une fiche de lecture détaillée et également une présentation des personnages.

Si, sur le site de la maison ciblée, vous ne voyez pas l’encart « envoyez votre tapuscrit », allez dans la rubrique « contact ». C’est ici que les maisons d’édition vous donnent la procédure si vous souhaitez leur faire parvenir votre roman.

Que se passe-t-il lorsque votre tapuscrit arrive dans une maison d’édition ?

Le rôle d’une maison est de déceler rapidement et d’un seul coup d’œil un bon tapuscrit ; si elle n’est pas soumise à un quotaEn général, un premier service trie dans un premier temps les tapuscrits pour savoir s’il rentre dans leur lignée éditoriale ensuite une première lecture des premières et dernières pages s’opère et si tout va bien, un comité de lecture prend le relais, mais l’adage dit que les tapuscrits ne sont jamais lus intégralement, d’où l’importance de la correction, et du soin apporté au style et à l’écriture.

Évidemment, tout dépend de la taille de la maison et de la procédure.

Soyez patients. Mettez-vous à leur place ; le thème de votre histoire a déjà été abordé plus d’une fois. Votre style d’écriture est certainement aussi le même que les 30 derniers tapuscrits qu’ils viennent de lire. C’est un petit peu comme la « Nouvelle Star » ; il faut se démarquer et avoir beaucoup de chance et ce n’est pas chose facile. Il y a très peu de jeunes auteurs inconnus publiés dès les premiers envois. Parfois, il faut retravailler le tapuscrit avant de tenter sa chance des années après.

En règle générale, les tapuscrits que vous envoyez aux maisons d’édition sont détruits au bout de quatre semaines, sauf si vous souhaitez les récupérer. Les procédures sont indiquées dans le courrier de refus, lorsqu’elles vous répondent.

Le courrier qui accompagne le tapuscrit

Je ne sais pas s’il existe une règle ou pas, mais tout ce que je sais c’est que vous ne devez pas surestimer votre roman. Inutile d’expliquer aux maisons d’édition que toute votre famille a adoré vous lire et que vous méritez d’être publié absolument. Restez modestemais défendez votre travail et ce n’est pas si simple, croyez-moi ! Je dirai que c’est aussi compliqué que de rédiger une lettre de motivation pour trouver un emploi.
% Mise en garde : ne vous laissez pas amadouer par les gens qui vous entourent. Par expérience (car c’est du vécu), il y aura toujours quelqu’un qui connaît un voisin qui connaît quelqu’un qui travaille dans une maison d’édition et qui pourrait par l’intermédiaire de la grand-mère du boucher, transmettre votre roman ou qui pourrait éventuellement vous aider… blablablabla ! STOP ! Vous pouvez toujours accepter les différentes propositions, mais n’attendez rien de plus. Continuez votre quête sans vous arrêter.
 @ Astuce :Lorsque vous commencerez à envoyer vos tapuscrits aux maisons d’édition, créez un tableau dans lequel vous y noterez les dates auxquelles vos enveloppes sont parties ainsi que les dates de retour des réponses et des raisons pour lesquelles la maison d’édition n’a pas retenu votre roman. Ainsi, lorsque vous retenterez votre chance quelques semaines ou mois plus tard (après avoir retravaillé votre texte par exemple), vous saurez à qui envoyer votre tapuscrit. 

CHOISIR UNE MAISON D’ÉDITION ET ÉVITER LES ARNAQUES

Vous devez être particulièrement vigilant afin d’éviter les nombreuses arnaques. Il est ainsi nécessaire de bien connaître les différents types de contrats existants avant de se lancer ou de signer avec une maison d’édition.
@ À compte d’éditeur (avec une prise en charge à 100 % par la maison d’édition)

La publication à compte d’éditeur est un mode de publication de livre qui consiste, pour un éditeur, à publier un ouvrage sélectionné par un comité de lecture. Dans ce cadre-là, l’auteur ne débourse rien. Il cède l’ensemble de ses droits sur son texte. L’éditeur s’engage à prendre en charge tous les frais de composition, d’impression, correction, distribution et promotion du livre. L’auteur est rémunéré en droit d’auteur (en général, entre 8 et 12 % et 6 % pour les romans jeunesse) et ceci dès la première vente du roman. Les deux signent un contrat d’édition. Enfin, l’auteur doit également déclarer ses revenus.
J Avantages : vous n’avez pas à assurer votre promotion, sauf si c’est une petite maison d’édition et pouvez continuer d’écrire sans vous préoccuper du reste. Aucun livre à acheter ni frais à débourser lors des dédicaces ou salons, car la maison gère tout. 
L Inconvénients : vous cédez votre texte, il ne vous appartient plus. La maison d’édition peut vous demander de changer le titre de votre roman ainsi que la couverture et la 4e de couverture. En revanche, les petites maisons sont moins exigeantes et vous laissent le choix de ne rien changer.
Spécificité pour les petites maisons indépendantes à compte d’éditeur : Les petites maisons ont en général beaucoup moins d’auteurs dans leurs catalogues et surtout n’ont pas le même budget qu’une grande maison. Parfois, il faudra assurer vous-même la promotion et la communication et également démarcher les séances de dédicace en libraire ou les salons. Mais, grâce à votre éditeur, les portes s’ouvriront plus que si vous étiez autopublié. Malheureusement, en France, car c’est moins le cas dans les pays anglo-saxons, le fait d’être reconnu par une maison d’édition est signe de réussite et de reconnaissance. Concernant le reste, rien en change. 
@ À compte d’auteur ou participatif (avec une participation financière de l’auteur).

L’édition à compte d’auteur consiste pour un auteur à faire éditer ses propres ouvrages par un éditeur qui assure seulement la partie technique de l’édition et de la diffusion, en dehors du choix éditorial proprement dit. C’est donc l’auteur qui paie les frais d’impression, les corrections et de publicité de son livre. Il reste cependant propriétaire des droits d’auteur. L’édition à compte d’auteur n’est pas toujours réalisée par des maisons d’édition, mais par des « prestataires de services » qui n’assument aucun « risque éditorial ».  

Il faut savoir que votre participation financière peut aller de 1.300 jusqu’à 3.000 euros ! Certes le contrat est alléchant, mais dans la pratique, vous pouvez vous retrouver avec des invendus et une promotion non assurée par le prestataire. Et bien souvent, vous êtes perdant, malheureusement. 
J Avantages : les maisons vous répondent dans les 3 semaines et vous êtes sûr à 99 % d’être édité (que votre roman soit bon ou pas). 
L Inconvénients : vous signez un contrat dans lequel vous vous engagez à payer une somme participative. Le prestataire vous oblige à commander X exemplaires que vous devrez écouler vous-même. Le plus souvent et malgré ce qu’ils disent, la promotion n’est pas assurée par leur soin. Quant aux droits d’auteur, il arrive que certains soient versés après un certain nombre de ventes.   

Comment les repérer ?

Ce sont les seules qui cherchent des auteurs ! Vous avez certainement déjà vu sur Internet des publicités du type : « Édition xxx : nous cherchons des manuscrits » ou « réponse sous 15 jours » ou « Vous écrivez ? Nous publions ! ».

Afin de ne pas faire de mauvaise publicité envers ces « maisons d’édition », je ne les citerai pas.

Les maisons traditionnelles ne font jamais de publicité, sauf lorsqu’elles organisent des concours d’écriture.

Ensuite, une fois votre tapuscrit envoyé, une réponse positive vous parvient dans le mois qui suit.

Prospectez bien avant en allant sur leurs sites et n’hésitez pas à demander à d’autres auteurs de la maison en question ou d’aller sur des forums/réseaux sociaux.

Ne vous laissez pas charmer ! Ce n’est pas parce que votre roman a été sélectionné par leur comité que c’est un bon roman, ce qui ne veut pas dire que vous écrivez malC’est purement commercial, et contrairement à vous, eux, gagnent de l’argent.

@ Les grosses maisons d’édition

Type Hachette, Gallimard, etc, sont de gros groupes qui publient en général des auteurs qui sont déjà chez eux et qui ont une valeur sûre. « Le petit écrivain » inconnu que vous êtes aura une chance infime d’être publié chez eux.

@ Les petites et moyennes maisons d’édition

Depuis quelques années, de petites maisons d’édition fleurissent régulièrement. Elles sont à compte d’éditeur certes (donc prennent tout en charge), mais cela dit restent tout de même de toutes petites maisons. Du coup, comme elles ont peu d’auteurs dans leurs catalogues, elles éditent plus facilement que les moyennes ou les plus grosses et souvent référencent les œuvres uniquement en numérique. Beaucoup ferment aussi. Donc prudence. C’est flatteur, mais cela peut être éphémère et pas forcément gagnant.

Et j’insiste : vous ne devez jamais rien avancer ni débourser aucun centime, que ce soit pour participer à des soirées de lancement ou même si la maison vous demande de prendre à votre charge une cinquantaine de romans. Il arrive que certaines maisons d’édition à compte d’éditeur soient en réalité des maisons à compte d’auteur déguisé.

NE VOUS PRÉCIPITEZ PAS
ÊTRE ÉDITE NE VEUT PAS DIRE DEVENIR
UN AUTEUR DE BEST-SELLER OU EN VIVRE FORCEMENT

TROUVER UNE MAISON D’ÉDITION

Internet, les pages jaunes, les réseaux sociaux, type Twitter et Facebook sont de bons supports pour trouver des petites maisons d’édition indépendantes.

LE CONTRAT AVEC LA MAISON D’ÉDITION ET LES DROITS D’AUTEURS

Félicitations, vous avez un éditeur ! Mais qu’en est-il de la réalité ?

En général, l’auteur touche entre 8 et 12 % et 6 % pour les romans jeunesse. Soit il reçoit
une avance avant la publication (ce qui permet à l’auteur de vivre avant de toucher des droits d’auteur), soit il est payé plus tard, à la clôture des ventes ou comme spécifié dans son contrat.

Concernant son texte, l’auteur (et ensuite ses héritiers) ne pourra pas récupérer ses droits, sauf si le contrat est caduc. C’est la raison pour laquelle, je vous invite vivement à adhérer à un organisme de protection de l’auteur et de ses oeuvres (voir chapitre précédent : « Protection, statut, fiscalité, droits et devoirs de l’auteur »).

Parfois, le contrat spécifie qu’il édite votre roman seulement pour x années. Ne signez pas à l’aveuglette. 

Concernant la clause d’exclusivité, de préférence ou de non-concurrence

Certaines maisons imposent à l’auteur de leur donner toutes ses futures œuvres. Ainsi, si l’éditeur refuse de publier votre prochain roman, l’auteur sera libre de le proposer à une autre maison ou en autoédition.

C’est une partie où vous devez rester extrêmement prudent, car en cas de mésentente avec votre éditeur ou pour toute autre raison vous n’aviez plus envie de lui confier d’autres écrits, cet article peut être dénoncé. Pour cela, il faut impérativement qu’il comporte 3 clauses obligatoires :

! Que cette clause doit délimitée dans le temps (maximum 5 ans)
! Qu’elle impose le genre de l’œuvre
! Qu’elle impose le nombre d’ouvrages
i  PLUS D’INFORMATIONS
Pour en savoir plus, je vous invite à aller sur le site de Legifrance pour y consulter les articles concernant le CPI (Code de la Propriété Intellectuelle).
Également sur leur site, SGDL vous propose de consulter un contrat d’édition commenté datant de février 2018, réalisé par le Conseil Permanent des Écrivains (CPE) et préconisé par la Société des Gens de Lettres (SGDL). : 

À RETENIR 

ë  Je sélectionne les maisons d’édition en lien avec le genre littéraire proposé
ë  Je n’exclus pas les petites et moyennes maisons indépendantes
ë  Je vérifie  que les maisons sélectionnées sont bien à compte d’éditeur 
ë  Je ne me précipite pas pour signer le contrat d’édition et lis tous les articles
ë  Je lis toutes les clauses et particularités
ë  Je peux demander au service juridique d’un organisme de protection de l’auteur afin de m’orienter ou de m’aiguiller (après adhésion)*


* mais pour cela, il faut être édité par une maison d’édition (numéro d’ISBN faisant foi). Il arrive que certains organismes vous répondent au sujet d’une question simple sans pour autant être inscrit.



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Autoédition : pour qui ? pourquoi ?

Non l’autoédition n’est pas une voie de garage !
Non l’autoédition n’est pas destinée aux mauvais auteurs !

Vous le constaterez bien assez tôt : à la différence du lectorat anglo-saxon, le lectorat français est réticent pour ne pas dire méfiant concernant les auteurs indépendants. Pour beaucoup, si un auteur n’est pas édité en maison d’édition, c’est que son ouvrage n’est pas bon. Ce qui est faux, évidemment.

Afin de ne pas perdre vos objectifs et de garder la tête froide, ne vous mettez pas martel en tête de changer les mentalités en ventant à tout prix les mérites des auteurs autoédités. Vous êtes écrivains et non révolutionnaires. Et d’autres s’en chargeront pour vous. Défendre ses ouvrages et les auteurs indépendants, oui, mais ne partez pas en guerre. Votre but pour le moment est d’écrire et de vous faire connaître. 

Qu’est-ce que l’autoédition ?

L’autoédition consiste pour un auteur à prendre lui-même en charge l’édition de ses ouvrages, sans passer par l’intermédiaire d’une maison d’édition.

L’auteur assure lui-même sa promotion, sa communication, la diffusion, fait imprimer ses ouvrages à ses frais (sauf en passant par l’impression à la demande), en sachant qu’il doit avoir fait corriger son roman, par un professionnel si possible, afin de ne pas s’attirer les foudres du lecteur qui saura vous faire une mauvaise pub à ce sujet. Le lecteur est très à cheval sur la syntaxe et les fautes d’orthographe et ne laissera rien passer.  

L’autoédition : est-ce gratuit ?

C’est compliqué de répondre « oui » à cette question. Vous serez obligé de mettre la main au portefeuille. Si vous souhaitez une belle couverture et un roman corrigé, il faudra faire appel à un professionnel si vous ne savez pas tout faire vous-même. 

Pourquoi ?
Parce que vous voilà un véritable petit chef d’entreprise.
Vous devez, en plus de la promotion, être également un bon marketeur, vendeur, comptable, commercial, sans oublier la prospection et l’organisation. Et tout cela en continuant à écrire.

Évidemment, vous n’êtes pas des spécialistes dans tous les domaines…

En revanche, publier au format numérique est entièrement gratuit sur les sites marchands Amazon et Rakuten Kobo (by Fnac). Mais le travail en amont garde la même problématique qui est celle de présenter un ouvrage parfait. 

Autoéditer ses ouvrages : est-ce irréversible ?

Absolument pas !
Je connais des auteurs hybrides dont les romans sont autoédités et également publiés par des maisons à compte d’éditeur. 

Et rien ne vous empêche de vous autoéditer tout en cherchant un éditeur. 

i  La tendance actuelle : Certaines maisons approchent les auteurs autoédités qui explosent les ventes en numérique, par exemple, Amélie Antoine, auteure autoéditée de « Fidèle au poste » qui a vendu 15.000 exemplaires avant de se faire repérer et éditer par Michel Lafon. Depuis, elle a publié, entre autres, « Sans elle » ou « Les secrets ». Ou Laure Manel, auteure Best Seller de « La délicatesse du homard » ou « La mélodie du Kangourou », qui a commencé par éditer son roman uniquement en version numérique avec la version KDP Select d’Amazon. 

L’autoédition peut-être aussi un choix personnel et réfléchi ! Prenons l’exemple de Stefen King (auteur de Carrie, Christine, Ca, Misery, La ligne verte…) qui de temps en temps s’autoédite lorsqu’il souhaite parler de sujets plus compliqués (comme les tueries dans les collèges et lycées des USA) et qui ne passeraient pas forcément auprès d’un éditeur classique. 

Les plateformes d’autopublication/autoédition payantes

Vu que vous ne pouvez ou ne savez pas tout faire, il existe des plateformes d’autoédition qui vous aident à créer vos couvertures, à paramétrer vos tapuscrits, etc. Cela à un coût bien sûr, mais le plus souvent, en contrepartie, vous touchez vos droits d’auteur (presque) intégralement. Elles mettent ensuite votre roman en vente sur leurs sites marchands, mais aussi sur différents sites comme Amazon, Rakuten Kobo, Decitre, Cultura, etc, en France et dans le monde entier. 

Quelques plateformes d’autoédition, (format numérique ou impression à la demande) : Chapitre.com, KDP Amazon (numérique et papier), Kobo/fnac, Lulu.com, Monbestseller.com, Librinova, Edilivre, BoD, Publishroom, BooknSeries…
@ Astuce : @ Il vous sera possible d’acheter également vos exemplaires à un tarif préférentiel (voir conditions avec le prestataire).


Toutes ces plateformes ne se valent pas et ont des tarifs et conditions particulières. Prenez le temps d’étudier tous les différents prestataires et de calculer le coût, les droits d’auteur et attention aux clauses exclusivité. 
% Petit rappel qui réveil : Cela étant dit, à part avoir une chance inouïe, vous ne vendrez pas vos livres en million d’exemplaires dans les jours qui suivent la publication ou la mise en ligne (que ce soit en format poche ou numérique).


Comme pour l’écriture, il faut du temps, de la persévérance et de la passion. Écrire doit rester un plaisir. Ne vous découragez pas !

À RETENIR
ë  Je n’oublie pas que l’autoédition n’est pas une voie de garage, mais peut être un choix délibéré et assumé
ë  Si je fais appel à un prestataire, j’étudie toutes les offres (packages, tarifs, exclusivités et conditions). 



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Format : papier ou numérique ?

Et pourquoi pas les deux ?

En tant qu’auteur débutant, je vous conseille fortement de commencer par publier au format numérique chez Amazon et/ou Rakuten Kobo (by fnac), qui sont des sites marchands accessibles gratuitement, et pour plusieurs raisons :

! Le lecteur a plus de facilité à acheter un ebook à 2.99 euros, qu’un roman papier à 18 euros lorsqu’il ne connaît pas l’auteur et encore moins, lorsqu’il n’est pas édité par une maison classique. 
! Si jamais vous vous apercevez que vous avez fait quelques fautes, qu’il y a une incohérence ou que vous avez oublié de supprimer une phrase, vous pourrez rectifier le tir en 3 clics. Au format papier, cela sera beaucoup plus compliqué voire coûteux, surtout si vous avez déjà fait imprimer 50 exemplaires.
! Attendez quelques retours de lecteurs que vous ne connaissez pas. Parfois, les premiers commentaires ne sont pas aussi positifs que vous l’espériez. L’heure de la réécriture a peut-être sonné...
! Vous pouvez dépublier votre roman aussi rapidement que vous l’aviez mis en ligne. 

FORMAT NUMÉRIQUE

Idéal pour un auteur qui débute

C’est la formule la plus simple et la plus rapide, et c’est la raison pour laquelle les auteurs autoédités passent par ce biais-là dans un premier temps.

L’avantage est que le format numérique est disponible en 48 heures à peine après la mise en ligne. Le roman peut se lire sur une liseuse, une tablette, un pc, un Ipad ou un téléphone.
J Point et non négligeable : le contenu de l’ebook peut se modifier en 3 clics. Si vous avez repéré une erreur dans votre texte ou que vous avez envie de changer une phrase, vous pourrez le faire très facilement. En revanche, si les modifications ne sont pas significatives, alors le lecteur ne sera pas informé d’un changement qui aura eu lieu sur le roman. 

Le format EPUB : est le format qui va permettre aux utilisateurs de lire votre roman sur n’importe quel support. Pour cela, il faudra transformer votre tapuscrit au format ebook. Si vous êtes débrouillard, vous pouvez passer par Calibre (site gratuit). Ainsi, vous pourrez offrir votre ebook aux blogueurs qui souhaitent ensuite faire un article (voir chapitre « Votre blog/les blogs »). En revanche, si vous passez par un prestataire, ce dernier se chargera de le faire pour vous. 

Laissez votre roman évoluer ainsi pendant quelques semaines pour voir ce que cela donne et ensuite attaquez-vous au format papier, si vous vous sentez prêt. 

FORMAT PAPIER

! Impression à la demande via un prestataire 

Voilà quelque chose d’intéressant. Les impressions se font à la demande par l’acheteur lui-même. En général, vous percevez un pourcentage de 40 % pour chaque vente (voir les accords contractuels), mais en contrepartie, vous n’avez rien à faire. Et l’argent vous est versé suivant les accords passés avec le prestataire.
Mais attention, chez certains prestataires, même si les impressions sont de très bonne qualité, vous ne pouvez pas choisir votre prix de vente ou faire de temps en temps des réductions lors d’événements comme La Saint-Valentin, Nöel, etc. Vous pouvez aussi être obligé de vous conformer au format et à la typographie imposés par le prestataire.

Le pourcentage de ce que vous allez gagner pour chaque vente sera inscrit sur votre contrat. Le taux diffère s’il s’agit d’un format papier ou numérique.
i  À prendre en compte : certains prestataires d’impression à la demande facturent le retrait en ligne de votre roman, lorsqu’il y a un changement de couverture, de 4e de couverture ou du texte. 

IL EST IMPORTANT ÉGALEMENT DE BIEN RESPECTER LA CHARTE INDIQUÉE PAR LE PRESTATAIRE ET CELA CONCERNE LES DEUX FORMATS

J Avantages : Rien à gérer et aucun stock à avoir. Vous avez également un visu sur vos ventes (service payant chez certains prestataires).

L Inconvénients : Vous devez payer la publication et la dépublication, sans compter le pourcentage à laisser au prestataire. Vous pouvez également être lié par contrat d’exclusivité avec ce dernier. 

IMPRESSION EN MASSE CHEZ UN IMPRIMEUR

Dernière possibilité, mais à déconseiller, sauf si vous savez extrêmement bien gérer les stocks et votre promotion, c’est de faire éditer votre roman en plusieurs exemplaires et de gérer vous-même les ventes. Ce qui sous-entend que vous devez vous charger de la gestion des stocks, des envois, des factures, des encaissements, de la vente, de déclarer un ISBN, de vous charger entièrement de la fiscalité.

Autre point à prendre en compte :
1-  Comment vont faire vos lecteurs pour se procurer votre roman sur les sites de ventes en ligne ?
2-  Qui va supporter le coût d’envoi du roman en cas de vente via votre blog par exemple ? Le lecteur ou vous ? Et combien cela va-t-il couter ?
3-  Comment allez-vous gérer votre déclaration de revenus sur vos ventes ?
4-  Où allez-vous stocker vos romans ?

5-  Et si vous avez fait imprimer 300 exemplaires et qu’après coup, vous vous apercevez qu’il y a plusieurs coquilles dans votre roman, qu’allez-vous faire ? 
 J Avantages : vous avez toujours des romans sous le coude si quelqu’un vous en demande un.
L Inconvénients : En cas d’invendus ou de flop (ce qui peut arriver aussi), vous êtes susceptible de vous retrouver avec des cartons entiers sur les bras.

! Amazon et Rakuten Kobo (by Fnac)
Depuis plusieurs années maintenant, ces deux sites proposent aux auteurs indépendants de publier leur roman gratuitement (en grande partie). Je vous propose de consulter les chapitres suivants : « La plateforme d’autoédition : le géant Amazon » et « La plateforme d’autoédition : RakutenKobo (by Fnac) ».

À RETENIR
ë  Je choisis le format de publication (numérique ou papier) en prenant compte de tous les paramètres
ë  Je réponds à toutes les questions concernant le mode d’impression du roman
ë  Je pense aux frais d’envoi


MENU

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La plateforme d’autoédition : le géant Amazon


Amazon s’est lancé il ya quelques années dans l’autoédition.

Leur message et leur approche sont extrêmement bien rodés et c’est ce qui peut vous inciter à passer par eux. 

FORMAT NUMÉRIQUE

KDP : C’est une plateforme spécialisée dans la publication en numérique. En 3 clics, votre roman est mis en vente chez Amazon. Vous pouvez aussi programmer son lancement, choisir son prix, utiliser votre propre couverture, créer des promotions, créer une page auteur. Bref, c’est extrêmement simple et rapide. 
J Avantages : Vous pouvez mettre en ligne votre roman sur tous les autres sites marchands. Il n’y a aucune exclusivité en choisissant KDP.
L Inconvénients : Amazon ne met pas votre roman en avant. Il reste noyé dans les tonnes de livres déjà en vente.

KDP Select : C’est exactement le même principe que le KDP sauf que vous êtes lié à eux pendant 90 jours.
J Avantages : En adhérant à KDP Select, vous êtes mis en avant par Amazon et vous percevez plus de droits d’auteur qu’en publiant via KDP. Vous touchez en plus des commissions sur les pages lues par le lecteur lorsque celui-ci se connecte à Internet.
 L Inconvénients : Amazon garde l’exclusivité pendant 90 jours. Vous ne pouvez pas publier de version numérique – texte intégral — ailleurs que chez eux pendant ce laps de temps. Toutefois, vous pouvez tout de même mettre quelques extraits de vos chapitres sur votre blog par exemple. Après 90 jours, vous êtes libre (voir les conditions concernant le renouvellement automatique du KDP Select). Vous pouvez tout à fait continuer la publication sur Amazon et également le publier en même temps sur d’autres sites marchands.
 @ Astuce : Vous pouvez tout à fait proposer à vos futurs lecteurs de précommander votre ouvrage avant la sortie officielle.   

La mise en ligne est GRATUITE
Les droits d’auteur s’élèvent à 70 %

FORMAT BROCHE VIA KDP 

C’est la plateforme qui vous permettra de publier votre roman en format papier. 

J Avantages : Vous pouvez aussi programmer votre lancement, choisir votre prix, utiliser votre propre couverture. Aucune exclusivité. Vous pouvez publier votre roman en format papier sur n’importe quel autre site.
Il est tout à fait possible d’acheter vos propres exemplaires, afin de les offrir par exemple, à un tarif préférentiel correspondant au coût d’impression (voir les conditions sur le site). 

L Inconvénients :Certains auteurs indépendants se plaignent de voir leurs romans au format papier subitement retirés de la vente pour « rupture de stock ». À ce jour, personne ne connaît encore les raisons. Le rapport qualité/prix est bien. En revanche, les couvertures s’abiment rapidement dans le temps. Elles ont du mal à supporter les changements de température ou l’humidité.

Dans tous les cas, pour les deux formats, vous pouvez supprimer, modifier, changer totalement votre roman publié via Amazon, cela quand vous le désirez, sans explication et gratuitement. Bref, vous ne risquez rien à part de gagner un peu d’argent et de vous faire connaître. What else ? 
i  Rappel : En général, le prix de vente peut varier entre 10 et 15 euros pour un format classique et 6 et 8 euros pour un format poche. Si vous hésitez, posez-vous simplement la question à savoir : quel montant maximum pourriez-vous mettre pour acheter un roman et pour quel format ?

La mise en ligne est GRATUITE
Les droits d’auteur s’élèvent à 60 % moins les coûts d’impression

CREER UN PROFIL AUTEUR

Il est préférable de vous créer une page auteur. Dans cette fiche, présentez-vous, vendez-vous, indiquez le nom de votre blog si vous en avez un et répertoriez tous vos ouvrages. 

Il est aussi conseillé de vous inscrire sur leur site d’auteurs qui est en français.

LE PETIT PLUS AMAZON
! Vous pouvez suivre vos ventes, les commentaires des lecteurs et avoir la main sur toutes vos publications (en ligne ou en attente de validation). 
 ! Le numéro ISBN est créé automatiquement par Amazon. Sur le format papier, Amazon s’occupe également du code-barre qui se trouve au dos de la couverture.

À RETENIR
ë Je choisis le format de publication (numérique ou papier) en prenant compte de tous les paramètres

MENU

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La plateforme d'autoédition : Rakuten Kobo by Fnac


Il existe également une autre plateforme d’autoédition très connue. Rakuten Kobo by Fnac vous propose de publier votre ouvrage au format ebook et broché. 

FORMAT NUMÉRIQUE

Rakuten Kobo (Kobo Writing Life) vous permet de publier vos écrits. Ce service est entièrement gratuit.

Cette interface est claire et encore plus simple que chez Amazon. La procédure est la même que chez son concurrent. Vous pouvez choisir le tarif de vente, la couverture, etc.
J Avantages : très simple d’utilisation. Diffusion rapide et modifications possibles et à tout moment. Interface claire et pratique. 
 L Inconvénients : Ne donne pas autant d’informations sur vos ventes qu’Amazon.

i  Rappel : Il est fortement conseillé de vendre votre format numérique à 2,99 euros qui est le prix minimum. Il sera possible par la suite de modifier le tarif de vente de votre roman.
 @ Astuce : Vous pouvez tout à fait proposer à vos futurs lecteurs de précommander votre ouvrage. 
  
FORMAT PAPIER
Pour la version au format papier, Rakuten Kobo vous propose leurs services moyennant finance

Rakuten Kobo propose en plus de vous accompagner dans la création et la diffusion de votre livre papier : 
ü Impression à la demande, en partenariat avec Bookelis : imprimez et distribuez votre livre dans plus de 10000 librairies dans le monde entier. Bénéficiez également dune visibilité exclusive à la Fnac, séances de dédicaces, présence sur la newsletter :
     : Offre Kobo Fnac Bookelis
ü Acheter des ISBN

ü Obtenir des commentaires
ü Choisir parmi des couvertures préconçues
ü Collaborer avec un designer pour la création de la couverture de livre
ü Demander l’avis d’un professionnel de l’édition
ü Convertir vos fichiers en format EPUB
ü Créer des livres audio
ü Gérer vos droits

Les prix diffèrent suivant les services demandés.  
J Avantages : Il existe un panel de choix concernant les aides. Il y a le pack « impression à la demande » qui vous propose des services (payants) assez sympas.
L Inconvénients : Vous devez demander un devis pour les autres prestations et votre interlocuteur vous parlera en anglais. 

LE PETIT PLUS RAKUTEN KOBO

Vous pouvez suivre vos ventes et avoir la main sur toutes vos publications.
Il y a également un blog qui a été créé  : https://kobowritinglife.fr/


À RETENIR 

ë  Si je choisis le format numérique, c’est gratuit
ë  Si je choisis le format papier, c’est payant et/ou je dois demander un devis

MENU

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Le marketing direct, la communication, la promotion, les dédicaces

Maintenant que votre roman est tout beau, tout propre, que vous y voyez un peu plus clair, passons aux choses sérieuses. Il faut penser au format du roman, lui définir un prix de vente, une cible, vous faire connaître et le mettre sur le devant de la scène.

Quel programme !


LE  MARKETING ET LE MARKETING DIRECT

C’est quoi ? Le marketing direct notamment, pour le vulgariser, est une technique de communication et de vente visant à définir une cible, un prix, etc.

Voici ce qui nous intéresse dans notre cas

! Format du roman : quelle taille doit-il faire ?
Je vous conseille fortement de bien réfléchir au format que fera votre roman. Pensez au coût d’envoi lorsqu’un de vos lecteurs passera via votre blog ou votre propre site marchand/Internet par exemple, pour se procurer votre livre. Qui supportera le coût de l’envoi ? Lui ou vous ? Dans les deux cas, il ne faut pas que cela lui/vous coute trop d’argent. Un envoi postal peut vite atteindre plus de 5 euros. Vous allez perdre de l’argent et sûrement vous perdrez en plus le lecteur. N’hésitez pas à vous rendre sur les sites de La Poste ou Mondial Relay par exemple. 

Petite astuce : pour mes romans, j’ai choisi de prendre chez La Poste des enveloppes déjà pré timbrées au format (248 x 328 mn) qui coutent 3,91 euros (tarif 2019-2020). L’enveloppe est utilisable pour des romans qui font moins de 3 cm d’épaisseur et moins de 500 grammes. 

! Prix de vente : À combien vendre mon roman ?
Il est conseillé de regarder ce que font vos concurrents directs qui vendent le même format. Il est important de ne pas gonfler le prix ni de le brader. 
@ Format numérique : Commencez par vendre votre format numérique à 0,99 euro en offre de lancement et ensuite au bout de 10 à 15 jours par exemple, fixer le prix standard à 2,99 euros.

Sachez qu’il faut pratiquer le même prix sur tous vos supports de vente pour éviter de faire de la concurrence déloyale auprès des autres sites marchands. Et puis, que ce soit Rakuten Kobo (by Fnac) ou Amazon, ils vous le feront savoir… c’est qu’ils savent tout, vous savez ! 
@ Format papier : En général, le prix de vente peut varier entre 10 et 15 euros pour un format classique et 6 et 8 euros pour un format poche. Tout dépend également des conditions du site marchand ou prestataire choisi (vu précédemment).


Si vous hésitez, posez-vous simplement la question à savoir : quel montant maximum pourriez-vous mettre pour acheter un roman et pour quel format ? 

i  Rappel : Pensez également à rentrer dans vos frais. Ne vendez pas votre roman à perte. Gardez-vous une bonne marge, ce qui permettra de rentrer dans vos frais éventuellement engagés. Je pense par exemple à l’achat de support marketing, de la participation financière du correcteur… 
@ Astuce : Il est tout à fait possible de faire des promotions lors d'événements comme la Saint Valentin, la fête des mères, les anniversaires ou pour les fêtes de Noël. Mais attention, il existe des lois et on ne peut pas fixer n’importe quelle réduction comme ça. La loi n° 81-766 du 10 août 1981 relative au prix du livre, dite loi Lang (du nom de Jack Lang, ministre de la Culture), est une loi instaurant un prix unique du livre en France. Toutefois le vendeur est autorisé à proposer une réduction allant jusqu'à 5 % du prix du livre. Cette loi ne s'applique pas au livre d'occasion ou au livre soldé.
! Produit – définir son lectorat : quelle est la cible à atteindre  ?
Il faut que vous sachiez à qui vous allez proposer votre roman.
Vous n’allez pas vous adresser à un amateur de romance érotique comme on s’adresse à un amateur de polar. Chaque genre est différent, donc il faut impérativement au préalable, que vous puissiez cibler votre lectorat afin de définir votre stratégie de vente, de promotion et de communication.
  
Définir la cible 
ü Genre du roman (contemporain, historique, thriller, érotique, jeunesse, polar, bit-lit, feelgood…)
ü Tranche d’âge (jeunesse, interdit aux mineurs, tout âge, aux retraités, aux futures mamans, aux célibataires…)
ü Sexe (homme, femme, les deux, androgyne…)
ü Lieu (ville, village, en France, ailleurs…) surtout pour ceux qui écrivent des romans dont l’histoire se passe dans des villages, petites communes ou des quartiers – ce qui va engendrer une communication différente
ü  Le milieu (aisé, luxueux, plus modeste, tout milieu ou adressé aux bobos Parisiens, médecins, agriculteurs, artistes)

Bref, vous avez le choix. Mais, votre roman peut tout à fait s’adresser à tout le monde. Dans ce cas, on ne s’embête pas avec cette partie.

Les supports marketing

Vous avez le format de votre roman, le prix et votre cible. Il faut maintenant communiquer sur la diffusion de votre roman.

Cette partie n’est pas obligatoire et ne sera pas un frein à votre communication ou vos ventes, mais il est vivement conseillé de faire ces quelques efforts financiers concernant les supports visuels. 
i  Mise en situation : Imaginez-vous dans une soirée. Depuis quelques minutes, trois ou quatre personnes qui ne vous connaissent pas vous écoutent parler de votre passion. Ils sont intrigués, voire intéressés par votre univers. Dites-vous que vous avez devant vous peut-être un ou deux lecteurs potentiels. Il est possible qu’une fois rentrés chez eux, ces lecteurs potentiels se souviennent de vous, mais pas de votre nom, ni du nom de votre blog et encore moins le titre de votre roman. Si vous aviez eu alors une carte de visite ou un marque-page à leur donner, ils vous auraient certainement retrouvé et auraient même acheté votre livre. Total, vous avez perdu deux ventes !

Du coup, que faire ? Voici quelques idées de supports que vous pourriez créer :

ü Des cartes de visite
Vous devez y inscrire votre nom et prénom, nom de votre blog si vous en avez un, vos coordonnées (téléphone, messenger ou mail), mais aussi si vous le désirez, vos liens Facebook, Twitter, Instagram. Bref, au moins, tout ce qui permet aux lecteurs de vous retrouver et d’échanger.

ü Des marque-pages
Sur lesquels il peut y avoir d’imprimé en fond, la couverture de votre roman par exemple. Sans oublier le titre de votre ouvrage, votre nom d’auteur et vos coordonnées. Certains auteurs mettent tous leurs ouvrages dessus.

ü Flyers ou dépliants

Très utiles lorsque vous ferez des séances de dédicaces dans les salons, libraires, bibliothèques, etc. Concernant les dépliants 3 volets, vous pouvez très bien les créer vous-même sur word sur lequel vous pourrez écrire quelques extraits ou le premier chapitre par exemple. 

Beaucoup de sites proposent leurs prestations à moins coûts, comme : Vistaprint, Printoclock, Onlineprinters et bien d’autres.

N’hésitez pas à piocher des idées sur Internet.

Gardez à l’esprit toutefois qu’il ne faut pas mettre tout son argent dedans. Ne vous ruinez pas. L’important est d’avoir une belle présentation et d’y mettre le principal. Que vos cartes soient luxueuses, ce n’est pas cela qui fera vendre. Oui, les gens iront plus aisément voir ce que vous faites, mais n’achèteront pas pour autant votre roman.

COMMUNICATION/DIFFUSION

Sachez parler de votre roman en 1 phrase
i  Mise en situation : Imaginez que l’on vous arrête dans la rue et que l’on vous demande la passion que vous avez dans la vie. Vous allez peut-être annoncer fièrement que vous avez écrit un roman. Parfait ! La personne en face de vous est subjuguée. Maintenant qu’allez-vous lui répondre lorsqu’elle va vous demander de quoi parle votre œuvre ? Si vous calez, il faut alors vous y atteler.


Dans un premier temps, faites un résumé de quelques lignes sur un papier sans en dévoiler les intrigues. Trouver une phrase d’accroche, et un résumé clair et rapide. Ensuite, entraînez-vous oralement. Il faut donner envie à vos futurs lecteurs de vous lire. 

La diffusion en dehors des sites marchands

La diffusion ne s’arrête pas aux sites marchands. Pensez à parler de votre roman :

ü  A votre bibliothécaire
ü  Aux librairies indépendantes
ü  Aux organisateurs de salon
ü  Au journal local de votre commune

Proposez-leur aussi de faire une séance de dédicace. N’hésitez pas à demander.

N’omettez par les réseaux sociaux et, pourquoi pas, de vous créer un blog (voir le chapitre « Votre blog/lesblogs »).


Le lancement : quand et comment ?

C’est la question que tout le monde se pose. À partir de quand peut-on commencer à parler de son roman sur les réseaux sociaux (entre autres) ?

Tout dépend de la façon dont vous souhaitez procéder. Vous n’aurez pas d’autres choix que de passer par les réseaux sociaux, en tout cas, ce serait dommage et bête de se passer via ce média.

Il est important également de savoir que sans réseau, tout sera compliqué et beaucoup plus long. Surtout si c’est votre premier roman. Prenez le temps, avant de publier votre livre, de construire votre propre réseau à vous. Il sera composé de blogueurs, lecteurs, amis, auteurs... (Voir « Réseaux sociaux, communautés et sites »).


1 - La date de lancement : quel moment privilégier ?

Je vous conseille de bloquer une date officielle de lancement, ainsi, vous devrez vous y tenir et allez au bout.

Voici quelques pistes et erreurs à ne pas commettre.

Il ne faut jamais choisir de lancer son roman pendant les rentrées littéraires ni les fêtes, type Saint Valentin, fête de mère etc, au risque de passer inaperçu. Il ne faut pas oublier que vous êtes encore de parfaits inconnus aux yeux du lectorat lambda qui choisiront plutôt d’acheter un best seller ou un auteur connu.

Eviter également les débuts de semaine et les milieux de mois, mais préférez les jeudi ou vendredi et plutôt en début ou fin de mois (avec une paie, la vie est plus belle) !


2 - Informez vos réseaux de la sortie de votre ouvrage :
ü En créant un post sur lequel se trouveront : le résumé, la couverture et le(s) lien(s) sur le(s)quel(s) trouver votre roman.
ü En publiant un montage photo sur lequel se trouveront tous les éléments cités précédemment. C’est un support visuel, qui, très bien fait, peut donner au lecteur potentiel l’envie d’en savoir plus. Évidemment, il sera accompagné d’un post sur lequel se trouveront les liens des sites marchands. N’oubliez pas de mettre les logos de ces sites sur votre montage photo. Vous pouvez également indiquer si votre ouvrage est disponible en version ebook ou broché. Bref, toutes les informations qui pourraient aiguiller le lecteur. Des logos, des mots et évitez les longues phrases. 
ü En créant un teaser vidéo (bande-annonce). Aujourd’hui, les romans ont leurs propres bandes-annonces. Plusieurs auteurs n’hésitent plus à mettre en scène l’histoire et leurs personnages. Inutile d’en faire des tonnes ou que cela soit trop long. Le but est de susciter l’intérêt et de l’attente auprès de vos lecteurs. Il faut leur donner envie d’acheter votre roman, comme pour un film. Privilégiez les phrases courtes et percutantes. Utilisez des photos libres de droits, si ce ne sont pas les vôtres. Idem si vous souhaitez y intégrer une musique. Faites très attention à ce que vous faites. Si vous décidez de créer un teaser, surtout, faites-en un de qualité, car beaucoup sont très mal faits.

Évidemment, la communication sera différente suivant les réseaux sociaux que vous aurez choisis (voir chapitre « Réseauxsociaux, communautés et sites »).

Peu importe comment vous aborderez le lancement de votre ouvrage, le mieux est de le faire en général deux à un mois avant la sortie de votre œuvre. A raison d’une publication par semaine les 2 dernières semaines.
10 jours avant, on diffuse des extraits, son teaser, on organise un concours, on peut mettre en avant les personnages par exemple, en les présentant à vos futurs lecteurs et on avertit tout le monde en dehors des réseaux sociaux (voisins, famille, amis, votre boulanger etc).

 i  Mise en garde : Pendant l’écriture ou avant la sortie définitive de votre roman, essayez d’en dire le moins possible au sujet de l’histoire et des intrigues de votre ouvrage. Ne rentrez pas dans les détails afin de ne pas vous faire piquer vos idées. C’est déjà arrivé à certains auteurs. 

3 - Le jour J

Nous y sommes ! Y plus qu’à !
Restez joignable et connecté au cas où vous seriez sollicité dans les jours qui viennent.
Une petite mise en garde : resté bien concentré sur le travail que vous avez fourni et ayez confiance en vous. Ne vous laissez pas impressionné par les critiques qui vont arriver sur les réseaux ou les sites marchands. Ne vous laissez pas débordé par les émotions. Car autant une superbe critique peut vous donner des ailes, autant une mauvaise peut vous ruiner le moral pendant des semaines.  

LA PROMOTION

Plusieurs types d’action sont à mener.

Organiser des concours

Faites participer vos « fans » et ceux qui vous suivent.

Une ou plusieurs fois par an, lors d’occasions spéciales (Noël, Saint-Valentin, fêter le printemps, fêter l’été…), par exemple, offrez votre roman dédicacé au format poche ou numérique. Comme vu dans les autres chapitres, suivant le site sur lequel vous faites vos ventes, vous pouvez acheter votre propre roman à un prix abordable. Organisez alors un concours suivi d’un tirage au sort. Il existe des applications sur smartphone pour tirer au sort le gagnant de votre concours. C’est très drôle, essayez.

Allez voir ce que font les autres auteurs pour vous donner quelques idées. 
J Point positif : Cela peut apporter de la visibilité et de nouveau « fans ». Susciter l’envie aux futurs participants/lecteurs de connaître vos écrits. 
 L Point négatif : Lorsque vous organiserez ces fameux concours, vous serez surpris de voir le nombre de lecteurs/participants ou blogueurs s’inscrire. Vous vous apercevrez alors qu’ils sont au fait des règlements. Mais cet engouement est éphémère : une fois le concours terminé et le tirage au sort effectué, ces lecteurs/participants disparaîtront aussi vite qu’ils seront arrivés ! C’est la magie des concours… car ce n’est parce que vous allez avoir des dizaines de participants qu’ils vous suivront par la suite et que les ventes augmenteront.


Si vous organisez vos concours via Facebookattention à bien respecter leur règlement sous peine d’être viré ou bloqué pendant des semaines ou des mois ; c’est leur terrible punition… 

Ayez en réserve quelques romans à portée de main

Si vous avez fait appel à un prestataire d’impression à la demande par exemple et suivant le site sur lequel votre roman est autopublié, vous pouvez acheter votre propre roman remiséEssayez si possible d’en avoir quelques-uns chez vous, au cas où. Achetez-en par exemple 3 par mois. Pourquoi ? Parce que certaines personnes ne veulent pas commander sur Internet (et encore moins sur Amazon), sans oublier ceux qui préfèrent acheter les livres en librairie.

Afin de parer à cette éventualité, vendez-leur directement votre livre que vous pourrez en plus dédicacer.  


LES DEDICACES

Voici un événement que tous les auteurs rêvent de faire. Alors lorsque l’on parle de dédicace, on pense tout de suite au Salon du Livre de Paris, aux grandes librairies, à la Fnac ou que sais-je encore. Mais figurez-vous que n’importe quel auteur, dans l’absolu, peut en faire. Accompagné de vos amis « culot » et « assurance », vous devriez pouvoir trouver une petite librairie de quartier, un coin de table, un supermarché. Et puis, si vous êtes trop timide, créez un petit groupe d’auteurs indépendants pour faire vos dédicaces ensemble.

Voici déjà deux groupes d’auteurs indépendants dont les modèles peuvent se dupliquer partout en France. N’hésitez pas à rentrer en contact avec eux. 

Le groupe Facebook « Les marchés de l’autoédition »

Aujourd’hui, certains auteurs indépendants organisent des séances de dédicaces qui ont lieu en même temps que les marchés. C’est Fateah Isaadauteure indépendante qui a créé ce mouvement. Elle organise un dimanche par mois « Les Marchés de l’Autoédition » dans un café de Maisons-Alfort (94) aux abords du marché. Les auteurs s’inscrivent directement sur le groupe Facebook. En général, il y a entre 5 et 6 auteurs par marché, une dizaine de livres par auteurs et de quoi rendre la monnaie en cas de vente.

Ce mouvement est novateur. Chaque auteur est invité à organiser lui-même son propre marché et ceci dans la France entière. Il suffit de négocier avec le café du coin ou une librairie qui jouerait le jeu et vous laisserait vendre vos ouvrages lors d’un marché ou d’autres événements. 

« IndyLicious », organisateurs de salon, mais pas que

« IndyLicious » est un groupement d’intérêt économique dédié à la promotion des auteurs indépendants et autoédités. Ils organisent des événements, participent à divers salons et mettent en avant la richesse de la littérature indépendante. Ce groupe est un excellent tremplin et il est dirigé par deux experts extrêmement sympathiques et bien rôdés : Armonia Zyra et Elijaah Lebaron.

Les différents salons

Pensez aux petits salons organisés dans vos villes (même les grandes) et villages. Certains accueillent volontiers les auteurs indépendants. Prenez contact avec eux et posez-leur directement la question. Je pense notamment au Salon de l’autoédition de Lyon (69), au salon du livre de Nemours (77), au salon du livre de Montreuil (93), au Mon’s livre (en Belgique)…  A vous de chercher et de trouver !

Les dédicaces : comment bien les préparer 

L’organisation
Il faut surtout penser à prendre en compte qu’il ne faut pas que les frais engagés soient plus importants que les gains éventuels. Pensez aux dépenses liées au déplacement (essence, billets de train, prix des places de parking etc). Si vous dépensez 100 euros et que vous avez vendu 3 romans, vous allez vite être perdant.

N’oubliez pas d’apporter vos supports marketing (flyers, cartes de visite, marque-pages, etc).

Que faire pendant les dédicaces ?
Soyez souriant, attentif, et surtout oubliez votre téléphone portable ! Le lecteur ne doit pas attendre que vous soyez disponible pour lui. Laissez-le s’approcher et si besoin entamer la conversation par : « vous aimez les romans historiques » ? « Vous avez quelques instants que je puisse vous présenter mon ouvrage » ? « Qu’aimez-vous lire » ? Enfin, improvisez.

En revanche, vous pouvez tout à fait vous prendre en photo (avec la complicité d’un lecteur ou d’un responsable de salon ou de magasin), pour publier en temps réel sur vos réseaux sociaux. Il faut aussi montrer à votre communauté que vous êtes entre de bonnes mains.

Nombre de romans et le paiement
En général, vous pouvez apporter entre 10 et 30 romans (suivant le lieu et la fréquentation), mais demandez aux organisateurs ce qu’ils préconisent.

Ayez toujours de quoi rendre la monnaie. Pensez aussi au terminal carte bancaire, comme SumUp ou iZettle par exemple.

Les dédicaces en magasin ou en librairie
N’hésitez pas à les démarcher, car ce sont rarement eux qui vous appelleront. Tout dépend de l’établissement dans lequel vous vous trouverez. Certains vous demanderont de venir avec vos romans, d’autres les achèteront au préalable. Certains vous demanderont une commission allant de 10 à 30 % par vente. Négociez les conditions avant la dédicace pour éviter les mauvaises surprises.

Concernant les dépôts ventes en librairie, il vous sera alors demandé d'établir une facture (voir chapitre « Protection, statut, fiscalité, droits et devoirs de l’auteur »).
J Point positif : vous pouvez enfin échanger avec un vrai public de lecteurs potentiels et ainsi, voir en direct leurs réactions. C’est également l’occasion de faire des rencontres et d’étendre votre réseau. 
 L Point négatif : vous pouvez être confronté à l’indifférence des passants. Mais au final, ce sera une très belle expérience, et si vous partagez le même événement à plusieurs, vous repartirez en ayant d’autres nouveaux amis auteurs.

À RETENIR

ë  Je définis le format de mon livre, son prix de vente et ma cible
ë  Je m’équipe en supports visuels (carte de visite, flyer, etc)
ë  Je sais résumer et parler de mon roman
ë  Je parle de mon roman à la bibliothèque, au journal local…
ë  J’organise le lancement de mon roman
ë  Je peux organiser des concours
ë  Je pense à mettre quelques exemplaires de mon roman à ma disposition 
ë  Je pense aux salons, aux dédicaces, en faisant attention aux frais engagés
ë  Et si j’organisais mon propre événement ou mon propre marché de l’autoédition !

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Réseaux sociaux, communautés et sites


Comment constituer son propre réseau : l’importance des médias sociaux 

Aujourd’hui, il est très compliqué de passer à côté des réseaux sociaux. Il n’y a pas de secrets, pour se faire connaître et proposer votre roman à vos futurs lecteurs, il faudra diffuser l’information via ces médias, qui sont gratuits je vous le rappelle. Alors profitons-en !


Lorsque vous commencerez à créer votre propre réseau, n’en faites pas des tonnes. N’envoyez jamais de messages privés via les réseaux en présentant tout votre parcours et en demandant à vos « nouveaux amis » d’acheter votre roman. Ca ne se passe pas comme ça. Il faut savoir approcher les gens. C’est avant tout un échange qui demande du temps. Et je suis sûre que vous n’aimez pas être démarché sans arrêt par des appels téléphoniques ou dans la rue. Là, c’est pareil !

Mais revenons à nos moutons... les réseaux sociaux c'est bien, mais... 

GARDEZ VOTRE VIE PRIVÉE POUR VOUS

Je vous mets en garde là-dessus. Les réseaux sociaux sont parfaits pour se faire un peu de pub et faire parler de vous, MAIS restez prudents. Faites attention à préserver votre intimité. Vous devenez, en mettant en avant votre roman, un « personnage public ». Le mot est fort, mais on ne sait jamais de quoi sera fait demain. Quelques photos de vous prises lors d’une soirée bien arrosée, une phrase indélicate, des mots malheureux lâchés trop rapidement et cela pourrait ruiner vos efforts lorsqu’il s’agira de mettre en avant vos écrits.
@ Astuce : il est impératif de créer des comptes que nous pourrons appeler COMPTES PROFESSIONNELS, pour les distinguer de votre compte privé. Ainsi, vous serez plus tranquille et pourrez garder votre petit jardin secret.

CREER UN COMPTE AUTEUR

Il faut, dans un premier temps, vous créer un profil auteur et non personnel/privé et cela reste valable sur tous les réseaux que vous utiliserez. Sur votre profil auteur, il est fortement conseillé de mettre votre nom de plume et d’y apposer, si possible, une photo de vous. Car, une photo de chat ou de poisson rouge, c’est mignon, mais ce n’est pas pro. Vous pouvez poster une photo de votre roman si vous tenez à votre anonymat.

Il faut que vous fassiez comme si vous étiez une marque et ainsi devenir reconnaissable aux yeux de ceux qui vous cherchent. 
i  Informations importantes à prendre en considération : ce n’est pas parce que vous avez des gens qui vous suivent sur les réseaux sociaux qu’ils achèteront votre roman. Le nombre de fans ne correspondra pas au nombre de ventes. Ne vous y méprenez pas.

En vous inscrivant sur les réseaux, vous allez voir votre nombre de demandes d’amis augmenter de jour en jour. C’est normal. Ne soyez pas surpris. Dans ces demandes, il y a de tout. De vrais comptes, de faux profils et des profiteurs. À vous de trier.
i  MISE EN GARDE IMPORTANTE pour vous, les filles : lorsque vous créerez votre profil auteur sur Facebook, vous serez sollicitée constamment sur le messenger des réseaux. Vous aurez de multitudes de demandes d’amis venant d’hommes ou parfois de femmes. Dans les premiers temps, vous serez certainement flattées, mais vous vous rendrez compte assez rapidement qu’ils ne vous écrivent pas pour vous demander où trouver votre roman, mais plutôt le lieu où vous vous trouvez. Ne rentrez surtout pas dans leur jeu. Vous pouvez toujours les supprimer ou les bloquer. En 2019, il y avait beaucoup de célibataires tristounets… Les pauvres ! Que nous réserve la cuvée 2020 ? Suspense…

Soyez patient, en général, il faut quelques mois voire quelques années avant de construire votre propre réseau et d’avoir des gens qui vous suivent et vous reconnaissent. Et j’entends par là, un réseau de qualité.

Voici le TOP 3 des réseaux sociaux que vous pourrez/devrez utiliser en prioritéPourquoi uniquement 3 ? Parce que cette activité en devient chronophage. Donc, choisissez bien vos réseaux.


1) FACEBOOK

Avant tout : créer un profil auteur du même nom que sur les autres réseaux.

Même si les plus jeunes ont abandonné Facebook depuis un bail, il reste néanmoins un très bon réseau de communication, à condition de l’utiliser à bon escient.

Que peut-on faire avec Facebook ?  
ü Vous pouvez interagir avec votre lectorat
ü Converser avec d’autres auteurs, échanger vos expériences et vos idées
ü Créer une page ou un groupe (voir plus loin)
ü Créer des publicités (voir plus loin)
ü Créer des sondages
ü Créer des événements, comme la sortie du roman ou les invitations aux séances de dédicaces
ü Diffuser des vidéos en direct

Créer une page 
Vous pouvez créer une page via votre profil Facebook privé ou professionnel (soit votre nom, le nom de votre roman ou celui de votre blog). Il est important de savoir que plus vous posterez et plus vous serez visible.
: Comment créer une page Facebook via son compte personnel : Site de Diane Bourque,formatrice

Créer des publicités 
Si vous souhaitez créer des publicités, il faudra passer obligatoirement par votre page et non votre compte. Moyennant quelques euros par jour et sur une période choisie (entre 1 et 7 jours), vous pouvez cibler de futurs fans via les critères suivants : type de personne, les âges, les pays, villes départements, les loisirs, le sexe…  Une fois vos profils sélectionnés, votre page sera diffusée en format publicitaire sur Facebook pendant toute la durée choisie. Les gens intéressés pourront alors « aimer » votre page. 

Infiltrer/créer un groupe ou une communauté 
Les groupes ou communautés Facebook fleurissent régulièrement sur ce réseau. Il y en a pour tous les goûts. Groupe de lecteurs, groupe d’auteurs, de bêta-lecteurs, groupe de lecteurs de polars ou de romans fantastiques par exemple. Ils sont très utiles et vous serviront à étendre votre réseau et vous faire de nouveaux « amis ». Mais pas que, vous pourrez y apprendre énormément de choses intéressantes.
% Attention : chaque groupe a son « règlement intérieur ». Vous devez respecter les règles éditées par l’administrateur sous peine d’être « radiés » du groupe. Il ne suffit pas d’intégrer un groupe dont l’unique but serait d’y faire sa propre promotion sans vous être au moins présenté au préalable. Cela ne se fait pas et les membres vous le feront très vite savoir.

Et rien ne vous empêche de créer votre propre groupe. C’est ultra simple.

Les profils bloqués
Facebook bloque très facilement et de plus en plus des profils. Attention à ce que vous postez et faites-le également avec parcimonie. Facebook n’aime pas que son site soit utilisé à des fins commerciales, alors si vous avez trop « d’amis » et que vous mettez trop de photos par exemple ou de liens, vous avez plus de risques d’être exclus quelques jours ou semaines de Facebook.

A quel moment publier sur Facebook ?
Le site Idboox nous indique qu’il vaut mieux publier le jeudi, vendredi, samedi et dimanche entre 13h et 16h. Et surtout pas le mardi.

2) TWITTER

Que peut faire-on avec Twitter ? 

Avant tout : créer un profil auteur du même nom que sur les autres réseaux.

Twitter doit être utilisé pour écrire des événements factuels. Informez en temps et en heure où vous vous trouvez, ce que vous faites et qui soit si possible en lien avec votre projet. Si vous êtes au Salon du Livre, si vous êtes en dédicace, twittez, mais pas toute la journée au risque de fatiguer les gens qui vous suivent.

Petit détail, mais qui a son importance. Lorsque quelqu’un vous « follow » (vous suit) sur Twitter, faites la même chose. Il est de coutume de se suivre mutuellement.

Et dernier point, pratiquez les # afin de cibler les éventuels « groupes » et/ou « communautés ».

Il existe des sites qui regroupent une cartographie des # les plus utilisés. Attention à bien faire la différence entre des # français et anglophones. Le public touché ne sera pas le même.  

#JeudiAutoEdition

Depuis le 7 avril 2016Delphine du blog "Au baazar des livres", aidée de son amie blogueuse Aurélie du blog "Des livres et moi", ont eu une idée de génie, celle de créer sur twitter le hashtag #JeudiAutoEdition.

Le principe est simple : tous les jeudis, les auteurs autoédités sont mis en avant par les blogueurs/lecteurs qui ont lu et qui vont ou qui ont chroniqué leurs romans.
Rien de bien compliqué en soi, lorsque vous twittez, il suffit juste de mentionner le hashtag #JeudiAutoEdition avant ou après votre texte.


A quel moment publier sur Twitter ?

Le site Idboox nous indique qu’il vaut mieux publier les jours en semaine entre 12h et 13h, et éviter le samedi et dimanche. 

3) INSTAGRAM

Que peut-on faire avec Instagram ? 

Avant tout : créer un profil auteur du même nom que sur les autres réseaux.

Si vous vous prenez en photo allongé dans l’herbe sous un parasol et que vous la postez sur Instagram, il n’y aura aucun impact. Si vous postez la même photo, mais avec votre roman à côté de vous ou sur vos genoux, vous aurez plus de chance d’avoir des « petits cœurs rouges » ; en tout cas pour commencer. Ensuite, vous aurez « vos amis » et « instragramers » qui aimeront les photos les plus banales. Le jour où cela se produit, c’est que vous aurez des gens qui vous suivent réellement.

Et dernier point, pratiquez les # afin de cibler les éventuels « groupes » et/ou « communautés ».
@ Astuce : pour gagner du temps, les photos que vous postez sur Instagram peuvent être également diffusées en simultané sur Twitter et Facebook (compte auteur ou votre page) via votre compte. Il faut paramétrer cette fonction dans l’application.
Il faut être présent sur les réseaux, tout en restant limité dans ses publications concernant la promotion la diffusion de votre roman, afin de ne pas « perdre » vos « fans » en cours de route.


A quel moment publier sur Instagram ?

Le site Idboox nous indique qu’il vaut mieux publier le lundi, mercredi (de préférence) et jeudi entre 11h et 13h et 19h et 21h. 

Trop de promo tue la promo !
Être visible sans en abuser
PAS PLUS DE 20 à 30 % DE PROMOTION

N’hésitez pas en revanche à partager avec votre lectorat les bonnes nouvelles et événements autour de votre livre.

@ Exemple :
Vous pouvez vous adresser directement à vos lecteurs ou lecteurs potentiels. Demandez-leur quel passage ils ont préféré. S’ils aimeraient écrire eux aussi, ce qu’ils pensent de votre couverture, etc. Il faut une interaction et de la disponibilité. Ils doivent sentir que vous êtes accessibles et il faut que vous établissiez une vraie relation (surtout possible avec Twitter et Facebook).

Une fois par semaine, vous pouvez tout à fait donner les grandes lignes sur l’avancée sur votre prochain roman, ou parler de ce que vous faites (en lien avec l’écriture), ou parler du dernier livre que vous venez de lire, etc. Et une fois par mois par exemple, publier le lien et une photo de votre roman.

Ce qui marche également : une photo de vous avec un chaton ou votre animal de compagnie. C’est craquant, et ça ne loupe pas ! Mais n’allez pas acheter un lapin, si vous n’en voulez pas ! Soyez raisonnable tout de même J.

Préparation + Anticipation = gain de temps

Certains réseaux permettent de programmer les publications. Profitez-en (pratique lorsque vous partez en vacances ou en week-end). Pour vous aider, n’hésitez pas à aller sur le site de Hoosuite (par exemple) qui vous aidera à organiser et à préparer nos publications.

Les autres réseaux sociaux
! Youtube et si vous faisiez des vidéos ? Vous pourriez parler de votre roman, de vos personnages, de vos activités. Réfléchissez-y, mais ne perdez pas votre temps si vous n’y arrivez pas. Vous êtes auteur avant tout.  

! Hello Coton est également une base de réseau social important dans lequel vous pouvez vous créer un réseau et/ou blog, et bien d’autres… 

Les communautés et autres sites en lien avec l’écriture

Il existe des communautés d’écrivains et de rédacteurs en ligne. Toutefois, vos écrits seront probablement noyés dans le flot de textes déjà présents. C’est un domaine dans lequel il faut aussi s’imposer et diffuser les informations à vos lecteurs, si vous publiez certains de vos textes. 
! WeloveWords, permet de vous faire connaître auprès de la communauté où les gens peuvent lire vos écrits, vous noter, vous suivre et vous écrire directement.
 ! FocusLittérature vous propose également de « loger » votre blog gratuitement. De plus, vous pouvez voir d’un seul coup d’œil les blogs littéraires les plus en vogue, les plus lus et les plus partagés sur les réseaux sociaux et qui sont aussi inscrits sur leur site. 
 ! Wattpad est un site social libre d’accès où les auteurs inscrits peuvent écrire et partager gratuitement récits, poèmes, fanfictions, romans… Attention, beaucoup d’auteurs se plaignent d’être plagiés. L’adage de ce site et de créer de l’attente en diffusant les chapitres au fur et à mesure.  

! Scribay est un réseau d’auteurs sur lequel des écrivains en herbe ou confirmés peuvent écrire librement, proposer leurs œuvres, comparer les chapitres écrits ou en cours d'écriture, proposer ou relever des défis.
 ! Short édition, est un site d’édition communautaire de la littérature courte et des nouveaux talents. Vous pouvez diffuser tout ce qui se lit d'un trait et en moins de 20 minutes : nouvelles, BD courtes, poèmes (de l'alexandrin au slam) et micronouvelles (les “Très très courts”). Et ils organisent souvent des concours d’écriture.
! Youboox est un site de lecture en streaming. Les collaborateurs qui y travaillent sont très sympathiques et très abordables. Ils alimentent également un blog via leur site, n’hésitez pas à leur demander une interview (c’est ce que j’ai fait et je suis allée dans leurs locaux). En tant qu’auteur, vous toucherez des droits et signerez un contrat avec eux tout en restant libre.    


Voici un site qui peut vous plaire et vous aider.
! Plumavitae est un incubateur pour auteurs. Ils mettent des bêta-lecteurs et des correcteurs à la disposition d'auteurs, et les accompagnent de la rédaction à l'édition. Kevin Bilingi en est le co-fondateur.

IL S’AGIT LA SURTOUT DE FAIRE DES RENCONTRES
ET DE CONSTRUIRE VOTRE PROPRE RÉSEAU
RENCONTRES = OPPORTUNITÉS

À RETENIR 

ë  Je crée mon profil ou compte auteur sur un ou plusieurs réseaux
ë  Je choisis le ou les réseaux qui me plaisent le plus
ë  Je réfléchis à la façon dont je vais organiser mes publications
ë  Je n’hésite pas à intégrer des groupes d’auteurs et de lecteurs
ë  Je construis mon réseau
ë  Je visite les sites en lien avec l’écriture




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Votre blog/les blogs


Si vous êtes à l’aise et si vous avez le temps, vous pouvez tout à fait créer votre propre blog (ou site Internet) afin de vous faire connaître/être visible, dans lequel vous pourrez parler de votre roman, de vos nouvelles ou vos écrits. Vous pouvez y mettre également quelques extraits afin de donner envie aux lecteurs d’acheter votre roman. Et puis, le lecteur sera rassuré lorsqu’il verra que vous écrivez bien.

Allez voir ce que d’autres blogs littéraires écrivent ou publient comme articles. Cela vous donnera des idées, mais ne vous noyez pas dans les recherches, il faut que votre blog vous ressemble. On peut s'inspirer de l'aspect marketing des autres blogs, mais le contenu doit rester fidèle à ce que vous voulez transmettre. Il est plus intéressant et pertinent de se démarquer des autres. Créer un blog littéraire sur les romans que tout le monde lit, est-ce vraiment novateur ? Non ! Alors innover. 

Essayez d’écrire des articles régulièrement afin de générer du trafic. Par le biais de ce blog, vous pouvez aussi créer des newsletters mensuelles ou trimestrielles et inciter vos visiteurs à vous suivre en s’abonnant à votre blog. Pour cela, je vous invite à consulter le blog de Mécanismes d’histoires qui vous explique comment créer une newsletter

RGPD – Règlement Générale pour la Protection des Données

Qu’est-ce que le RGPD
« Collecter et traiter des données personnelles implique de prendre des mesures pour garantir une utilisation de ces données respectueuse de la vie privée des personnes concernées ». 

Que faire alors ?

Si vous créez votre blog, il faut savoir qu’il existe une loi concernant la protection des données. En demandant à votre lectorat de vous abonner à votre blog, vous allez collecter leurs données personnelles, comme leur nom et leur adresse mail. Vous êtes alors responsable de ce que vous faites de ces données.  

Quelques hébergeurs connus : Wordpress (mais certaines polices, couleur, etc, sont payantes), blogger (moins complet que Wordpress, mais tout est gratuit), Hellocoton… À vous de choisir.

Et fêtes attenssion aux phautes d’ortaugrafe lorsque vous publiez vos articles ! Ce n’est pas le tout d’avoir un beau roman sans fautes, mais le reste sera aussi à traiter avec autant de soin et d’attention.

Il est important de notifier dans votre blog que vous restez propriétaire des photos que vous y mettez pour agrémenter vos articles, si toutefois ce sont vos propres photos, mais également des articles et différents écrits, textes, extraits… ou alors, vous devrez apposer les crédits sur chacune des photos utilisées.

Respectez les gens qui vous lisent et ils auront envie de voir ce que vous faites.

Blogueuses et blogueurs littéraires/influenceurs/Booktubers 

L’intérêt de faire appel à des blogueurs littéraires est une autre façon de mettre en avant vos ouvrages. Et ce sera nettement plus simple que d’écrire à de grandes chaines de télé, des journalistes ou émissions qui ne vous répondront sûrement jamais.

Proposez aux blogueurs de lire votre roman et d’en faire un article. Alors évidemment, il y a une façon de les aborder. Vous devez leur faire parvenir un petit mail sympathique et leur demander si éventuellement, ils accepteraient de faire un petit article sur votre roman. Offrez-leur le format ebook que vous aurez créé (voir chapitre « Format : papier ou numérique »), le PDF ou si vous pouvez le format poche/papier (mais à la longue, cela risque d’être couteux). Une fois votre article paru, c’est un échange et une relation qui se créé au fil du temps. Vous pouvez faire de très belles rencontres et même vous lier d’amitié avec certains. 
i  Ce que vous ne devez jamais faire : imposer vos conditions. Chaque blogueur ou chroniqueur a sa façon de faire. Ne vous avisez jamais de leur dire ce qu’ils doivent faire. Comme par exemple, leur demander de diffuser l’article en question sur tel réseau ou de le mettre dans leurs newsletters etc. Sinon vous allez au devant d’un refus catégorique et ce sera normal. Il s’agit d’un échange et non d’une obligation.


Avec Focus Littérature, vous pouvez facilement trouver des blogs littéraires les plus en vogue et partagés du moment.

i  Attention : il est important de bien cibler les blogs littéraires. Il faut vous assurer que les blogueuses et blogueurs lisent le genre de roman que vous avez écrit. Regardez par ailleurs, le nombre de visites du blog et si ces derniers publient régulièrement sur les réseaux sociaux, car le but est aussi d’être connu via leurs blogs ! 

Et aucune inquiétude, beaucoup de blogueurs et blogueuses lisent, sans aucun a priori, des romans d’auteurs autoédités. N’hésitez pas à leur dire, vous serez très bien accueilli.

À RETENIR

ë  Je crée mon blog si je le souhaite et si je suis à l’aise
ë  Je propose aux blogueurs de leur envoyer mon roman dans le but de faire une chronique
ë  Je cultive mon réseau de blogueurs.


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Blogs, groupes et sites d'aide à l’écriture


Internet est une mine d’informations, mais nous avons toujours tendance à nous perdre dans nos recherches. Afin de pouvoir trouver au plus vite les réponses à vos questions, laissez-moi vous conseiller quelques blogs/sites que j’affectionne particulièrement, dont certains proposent des services payants. 

Mécanismes d’Histoires : vous y trouverez des tutos comme : créer une newsletter, utiliser des différents logiciels d’écriture, créer vos fiches personnages etc.

Marilyse stories – Conseils en communication éditoriale est une auteure autoéditée et éditée qui livre de précieux conseils sur l’écriture, la promotion, la diffusion, etc.

Christelle Labailly est une youtubeuse qui donne de très bons conseils sur l’écriture, la promotion, la diffusion, etc.

Plumavitae est un incubateur pour auteurs. Ils mettent des bêta-lecteurs et des correcteurs à la disposition d'auteurs, et les accompagnent de la rédaction à l'édition. Kevin Bilingi en est le co-fondateur.

 « Les marches de L’autoédition » est un mouvement (et un groupe Facebook, créé par Fateah Isaad (auteure indépendante), qui permet aux auteurs de vendre leurs ouvrages lors des marchés et favorise les rencontres entre auteurs et lecteurs.

Indylicious est un Groupement d'Intérêt Économique dédié à la promotion des auteurs indépendants et autoédités, fondé par Armonia Zyra et Elijaah Lebaron, eux-mêmes auteurs indépendants. Cette année, ils organisent une nouvelle fois des séances de dédicace au salon « Livre Paris 2020 » avec plusieurs auteurs autoédités, dont moi J
Salon de l'autoédtion de Lyon réunit des auteurs indépendants, des lecteurs et des curieux autour de la littérature indépendante contemporaine. En 2020, ce sera la 3ème édition.

Delphine du blog "Au baazar des livres" et Aurélie du blog "Des livres et moi", créatrices de #JeudiAutoEdition

Enviedecrire.com : Conseils en écriture.

Diane Bourque est la spécialiste en réseaux sociaux. Propose également des formations.

Idboox : Site Internet - expert en édition numérique et autoédition.

Focus Littérature est le site qui permet de trouver de bons articles sur les blogs.

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Ce guide a été créé pour ceux qui veulent se lancer dans l’écriture. Ces conseils sont donnés à titre indicatif et ne sont pas figés dans le temps. Certaines informations peuvent avoir changé, évolué, depuis la mise à jour de ce guide. Si vous avez des informations complémentaires ou des questions que vous souhaitez aborder, n’hésitez pas. 

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N’hésitez pas à vous abonner également à mon blog afin de ne rater aucune publication !

En espérant que ce petit guide vous aura apporté tout un tas de conseils astucieux et pratiques, il est temps pour moi de vous souhaiter une bonne écriture !

Sonia Dron

Maintenant, à vos claviers 


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Le petit guide disponible au format PDF imprimable et ebook

(le format ebook sera disponible d'ici jeudi 23 janvier)





 Maintenant, à vos claviers

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Et d'autres informations : ICI


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Ce guide est la propriété de Sonia Dron. Il est disponible gratuitement sur le blog "Les chapitres de Sonia" en version papier et imprimable. Ne pas copier.
Les photos utilisées - en dehors de la couverture du guide - sont libres de droit et viennent du site Pixabay.

14 commentaires :

  1. Pour avoir essayer pas mal de chose, je me lance dans l'auto édition en prenant tout en charge et même si je dois avancer des sous, avoir un peu de stock à la maison, je pense m'y retrouver. Je suis passée par Bibliocratie qui me disait mon livre coutant 16€50 et bien en m'occupant de tout, je m'aperçois que c'est faux, à part qu'on leur paie surement leurs impôts pareil pour 13€ que tu avances) ! Je reviendrai peut-être plus tard pour un premier bilan.

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    1. Bonsoir Sevy28, alors là bravo ! Je ne connais personne encore qui soit passé par là et j'aimerai effectivement connaitre la suite. Pourras-tu nous donner des nouvelles ?
      Bon courage Sevy28 et encore bravo.
      sOnia

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  2. Bonjour Sonia,

    Merci infiniment pour ce guide vraiment pratique et truffé de conseils avisés ; c'est la trousse à outils idéale et indispensable à tout auteur.

    Afin de compléter votre partie sur la protection des textes, permettez-moi de vous renvoyer vers mon article "Auteur, comment protéger vos textes", publié sur mon blog "Dis-le en livres" le 23/04/15.

    Encore merci pour votre article, il me sera très utile.

    Bonne continuation,
    Rahma

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    1. Bonjour Rahma et merci pour ce joli compliment que je vous retourne à nouveau.
      Je viens de modifier mon petit guide et vos 2 articles sont présents en lien dedans.

      A très bientôt,
      Sonia

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  3. Bonjour Rahma et merci pour ce joli compliment que je vous retourne à nouveau.
    Je viens de modifier mon petit guide et vos 2 articles sont présents en lien dedans.

    A très bientôt,
    Sonia

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  4. Chère Sonia,

    Auteure freelance en manque d'inspiration, c'est avec panache que je viens saluer le travail remarquable de la réalisation de ce guide. tous les ingrédients sont là, c'est très bien fait!
    Vos conseils seront-ils payants? Nous aurons l'occasion d'échanger sur ce sujet.
    Bravo et merci Sonia d'avoir penser à nous ...

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    1. Merci beaucoup pour votre message et votre soutien. Cela fait plaisir ! Le but effectivement est que nous échangions nos expériences ; le tout dans un élan de partage.
      Je serai ravie d'échanger plus longuement avec vous évidemment et tant mieux si cela a reboosté votre inspiration.

      A très vite,
      Sonia

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  5. Vraiment du très bon travail, un guide très complet que tout auteur débutant devrait lire avant de se lancer ! Bravo !

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    1. Merci beaucoup ! Je suis très touchée par ces compliments !
      J'espère qu'il apportera des éléments importants à ceux qui veulent se lancer.

      Sonia

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    2. Mais de rien, c'est très sincère ;)

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  6. Bonjour Sonia, c'est avec un peu de retard que j'ai répondu à votre invitation formulée suite à mon commentaire sur mBS. J'ai parcouru votre travail c-dessus : Le Guide pour futurs écrivains...
    Vous avez fait un travail remarquable qu'il convient de souligner.
    On est loin de l'extrait Les chapitres de Sonia sur mBS.
    Je reviendrai vous visiter pour l'utilité que ce Guide représente.
    Très cordialement
    Michel CANAL (auteur de L'éveil de Claire)

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    1. Bonjour Michel et merci pour votre commentaire et vos encouragements.
      N'hésitez pas à revenir vers moi ou à télécharger le guide que vous pourrez imprimer.
      Il sera également probablement mis à jour dans les mois à venir si j'ai d'autres informations sur l'autoédition ou l'écriture.
      Je fais aller voir "Léveil de Claire", que je connais pas.
      A très vite,
      Sonia

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  7. Merci Sonia pour ce guide vraiment très utile, qui répond à de nombreuses questions et qui est plein de bons conseils. Merci Merci Merci !!!

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    1. Merci beaucoup Monia pour ces encouragements. J'en suis ravie !
      A très bientôt,
      Sonia

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Tous les textes, nouvelles, articles, chroniques et le guide sont la propriété du blog "Les chapitres de Sonia" et de Sonia Dron.
Ils sont le fruit d'un long travail, c'est pourquoi je vous demanderai de ne pas les copier ni de les diffuser sans mon accord préalable.