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16 nov. 2014

Une nouvelle, ça se prépare !



Mes chers lecteurs,


Après quelques semaines à rechercher dans Google des articles de presse, des photos, des témoignages de l’époque, etcétéra, j’ai enfin trouvé LE livre qui va me permettre d’écrire au mieux ma prochaine nouvelle… "Jamais sur les lèvres" (disponible mi décembre).


Car je souhaite pour le prochain concours, faire vivre mes personnages dans une époque et un lieu qui me tient à cœur.


Je me suis alors plongée dans l’univers passionnant des maisons closes parisiennes et plus particulièrement celles des années 30 à 40.


Ce genre d’endroit, une fois la porte fermée, était un lieu à part. Pour les prostituées les plus chanceuses, elles étaient relativement bien traitées par la tôlière et les sous-maîtresses qui prenaient soin de leurs filles. Pour celles qui travaillaient dans les bordels ou les maisons d’abattage les plus mal famés, elles pouvaient à tout moment y perdre leur vie.


Mais avaient-elles vraiment le choix ?


De temps en temps, elles trouvaient l’amour, mais les départs dans les lupanars se faisaient difficilement. Criblées de dettes, les filles de joie disparaissaient du jour au lendemain, sans un mot. En réalité, soit elles changeaient de maison, soit elles devenaient des prostituées à leur compte se retrouvant seule dans la rue. Rares étaient celles qui partaient avec leurs richissimes amants pour vivre enfin une vie décente.


Les soirées passées dans ces maisons de tolérance devenaient alors des instants de beuveries où les plaisirs de la chair se mêlaient à la tristesse de la vie de chacun. Les clients aisés se payaient du bon temps et les filles devenaient leurs jouets pendant quelques minutes ou quelques heures. Elles offraient leur corps et subissaient tous les sévices ; quand ce n’étaient pas les gentilshommes qui réclamaient les molestations.


Les maisons de luxe parisiennes se nommaient Le Sphinx, Le Chabanais, Le One-Two-Two… Leurs entrées étaient discrètes : les portes étaient habillées d’une lanterne rouge et les numéros de rue étaient un peu plus gros que les autres. Les maisons étaient toutes contrôlées par les préfectures et les policiers notaient scrupuleusement les entrées et départs de toutes les filles. Leur hygiène était régulièrement contrôlée ; les maladies vénériennes faisaient des ravages, sans compter les multiples grossesses.


C’est en 1946 que Marthe Richard, ancienne prostituée, impose la fermeture des maisons closes (ou maisons de tolérance).

N'hésitez pas à faire un tour ici pour faire connaissance avec la prochaine histoire.

"Les chApitres de sOnia" vous souhaite une bonne lecture.


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